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Les ombres familières

Sans prétention et avec un souci évident pour la qualité orale de ses témoignages, Les ombres familières est l’aboutissement de plusieurs années de récoltes spontanées d’histoires paranormales. Vincent Brault s’intéresse non pas à la véracité des récits qu’il partage, mais plutôt à ce qu’ils révèlent sur les mœurs et les croyances de la population québécoise. Ayant lui-même voyagé de par le monde entier dans le but de trouver une inspiration pour ses romans de fiction, l’auteur n’a pu que constater la corrélation entre la culture de chaque pays et le type d’histoires inexpliquées y étant le plus relayées. Un régal assuré pour les lecteurs avides de frissons et des aléas de la condition humaine!

La pesée du cœur

C’est avec un style poétique que l’auteure nous raconte le cheminement d’Alice et de Marianne, qui tentent de traverser le deuil de leur sœur Nathalie. Alice possède l’art comme refuge et trouve quelques mots pour nommer sa douleur dans le journal intime d’une ancienne locataire de son atelier. Marianne, elle, grignote du réconfort dans le récit des gens anxieux du groupe qu’elle anime et reprend les recherches de Nathalie là où elle les a laissées afin de marcher dans ses traces, de savoir et de comprendre ce qui l’habitait avant son tragique accident. Toutes les deux ont un processus créatif qui s’entrecroise et elles doivent réapprendre à regarder la beauté pour rayonner à nouveau. L’art est au centre de ce roman comme une prescription pour guérir l’âme.