Dossier

Entrevues

Articles

Chroniques

L’inexistence

Sur une photo d’époque, quatre acolytes disparates. Un fonctionnaire, une journaliste, un dramaturge et un militant, jeunes artisans de leur avenir, cavalcade bigarrée d’amis à l’âme poétique et aux visées révolutionnaires, partisans de la résistance improvisée sous le sceau de la défiance idéologique, planqués dans une résidence utopique pour échapper aux soubresauts de la guerre qui se fomente, une lutte amorale engraissée d’une vision radicale d’assimilation. Fort d’une habile construction de ramifications politiques, jouant la carte de l’art comme munition, L’inexistence brouille les repères, sème une multitude de mystères et brille par sa complexité. Un récit sombre et humide, dense et protéiforme, riche d’un verbe flamboyant.

La révolution d’Agnès

Que fait ce flamboyant navire de guerre, enfant des eaux froides de la Russie, immobile en périphérie du rocher Percé? Qu’est-ce qui motive cette shampouineuse fougueuse, arrivée il y a peu, à orchestrer un enlèvement? Quels secrets cache la logeuse du village, ténébreuse et explosive, dans sa demeure aux mille éclats? Tous les ingrédients y sont pour une histoire déjantée, éclectique à souhait, colorée jusqu’aux oreilles et délicieusement nébuleuse sur trame de machination artistique, d’intrusion rupestre et de détricotage social. Voilà un titre de haute voltige, riche d’un humour mordant et d’une narration pétillante! À lire de préférence dans une chaise Solair orange vif avec un mojito bien givré sur fond de poste radio qui grésille.