C’est la fin de La vie compliquée de Léa Olivier. Cette aventure, qui s’est amorcée en 2012, se clôt avec le dix-huitième tome intitulé Le dernier. Cela ne signifie toutefois pas pour autant la fin de l’écriture pour Catherine Girard-Audet, qui ne chôme pas : cette saison, on retrouvera en librairie, tous chez Les Malins, L'ABC des filles 2024, Mon mini ABC des filles 2024 et le conte Opération Pôle Nord dans lequel Margaux et son chat licorne Bouboule doivent sauver Noël. Sans oublier sa trilogie On ne tire pas sur les fleurs pour qu’elles poussent, dont le troisième titre devrait paraître au printemps.

Après le succès incroyable de La vie compliquée de Léa Olivier (des hors-séries, des traductions, des adaptations en BD et en série télévisée), comment entrevoyez-vous la fin de cet univers si vivant?
C’est sûr que c’est un processus. Chaque semaine vient avec son lot d’émotions. Mais je termine l’aventure de Léa de façon sereine. Je sens vraiment que j’ai offert une belle profondeur à mes personnages, et que le dernier tome vient clore parfaitement la boucle. Ce qui m’apaise, c’est que la fin des romans ne veut pas dire que Léa ne pourra pas encore vivre en moi et en mes lecteurs. Elle continuera de m’inspirer. C’est une partie de moi qui me suivra pour toujours. Je suis surtout extrêmement reconnaissante d’avoir pu vivre ces années de folie. Le mot qui remonte le plus, c’est la gratitude.

Après avoir écrit sur l’adolescence, vous signez la trilogie On ne tire pas sur les fleurs pour qu’elles poussent qui met en scène Juliette Papillon, au début de la vingtaine, en pleine remise en question. Pourquoi avez-vous eu envie d’écrire sur les débuts de la vie adulte?
C’est une période tumultueuse pour moi. Et je crois que plein de jeunes se sentent aussi perdus que je l’étais. C’était important pour moi de replonger dans ces souvenirs, et aussi de parler de l’angoisse et des crises de panique que j’ai vécues. Je crois que plus on aborde le sujet, moins c’est tabou. Aussi, je trouvais que c’était une belle façon de me détacher un peu de Léa et d’aller visiter un autre territoire. J’ai adoré l’expérience, mais mes prochaines séries seront destinées à un public préadolescent et adolescent. C’est vraiment là que je m’éclate le plus!

Photo : © François Couture

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