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L’éveil des érables

Lorsque j’ai su que la suite du roman Le sommeil des loutres était enfin arrivée, je ne pouvais attendre! Je suis donc retournée avec joie dans l’univers de Jake et Émilie là où je les avais laissés. Émilie termine son externat en médecine, mais ne réussit pas à s’en réjouir en repensant à tous les sacrifices qu’elle a dû faire. La magnifique plume de cette autrice nous fait ressentir les doutes, les joies d’Émilie, mais aussi ces mêmes émotions chez Jake. Un roman tout en douceur dont la puissance des sentiments exprimés et ressentis par les personnages m’a, encore une fois, énormément touchée.

Ça aurait pu être un film

On aborde Ça aurait pu être un film à partir d’une absence, d’un tâtonnement, d’une interrogation. Qui était Hollis Jeffcoat? Après quatre années d’enquête, Martine Delvaux parvient à illuminer l’existence de cette peintre américaine à coups d’éclat, de patience et d’affection. Si Jeffcoat apparaît au début comme une abstraction, une ombre difficile à saisir, Delvaux lève peu à peu le voile sur cette femme artiste, dont l’histoire s’entremêle avec celles de Joan Mitchell et de Jean Paul Riopelle. Et en parallèle au récit, par effet de résonance, une deuxième quête s’écrit, celle des artistes (au féminin), celle des femmes pour qui l’art détrône les hommes, celle des peintres qu’on a gommées de l’histoire de l’art.