Les voyages de La Peuplade

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Bienheureux celui ou celle qui se retrouve avec un livre de la maison d’édition La Peuplade entre les mains, car cet éditeur regorge d’œuvres uniques et étonnantes qui réjouissent son lecteur.

Trois livres issus de La Peuplade iront rejoindre d’autres lecteurs et ainsi répandre la bonne nouvelle que sont leurs mots et leurs histoires.

Le fil des kilomètres de Christian Guay-Poliquin, un road story aux allures de touchante fin du monde, sera publié en France aux éditions Phébus et au Canada anglais chez Talonbooks, un éditeur sis à Vancouver.

Les États-Unis du vent de Daniel Canty, un «livre ailé» qui suit la trajectoire des vents, paraîtra aussi chez Talonbooks où le précédent livre de Canty, Wigrum, est déjà édité.

Mon dinosaure de François Turcot, une œuvre poétique qui creuse et excave avec sensibilité la mémoire du père, sera traduite et publiée par la maison torontoise Bookthug.

Bon vent!

Peu à peu, les étoiles s’effacent et les doigts roses de l’aube s’accrochent à l’horizon, annonçant un jour clair. D’un bleu dur. Sans animaux féroces dans la mouvance des nuages. Sans terre d’accueil pour les imaginaires fertiles. Christian Guay-Poliquin, Le fil des kilomètres (p. 84)

L’odyssée est centrifuge. L’abandon, centripète. Mon contrat est rempli de clauses implicites, difficiles à jauger par écrit. Les frontières, après tout, sont des seuils imaginaires. Daniel Canty, Les États-Unis du vent (p.129)

Scindés, nos mots se répétaient. J’entendais céder, ne pas céder, debout comme un homme qui tangue. Pesant sur une jambe.

Dans nos cuisines à abattre l’hiver, fixant le givre des rues, je disais céder. Composais son numéro. À sa fenêtre dans une autre ville, un homme s’interrompait.

Une voix s’élevait. Pleine, en bataille, sous un soleil blanc. François Turcot, Mon dinosaure (p.9)

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