Au Canada, la littérature francophone s’étend des provinces maritimes à la côte Ouest. Découvrez notre sélection d’ouvrages franco-canadiens publiés cette saison.

La jig du carrousel
Joanie Duguay, Perce-Neige, 144 p., 20$
Joanie Duguay nous invite ici, dans une délectable abondance de références aux années 1990, à suivre son regard posé sur l’existence. « Quand t’es p’tite / tu veux prendre une drive / dans l’carrousel / tu choisis ton cheval / mais pas la destination ». De l’enfance à écouter du métal sans tout comprendre, en passant par la mort de son Calinours intérieur, de l’émotion de la perte de certains mots de sa langue maternelle aux distances qui séparent les êtres, la poète touche à des sujets universels. Elle le fait dans une langue actuelle, décloisonnée, sans fard, parfois raide, mais toujours émouvante.

 

Le maître de Conche
Françoise Enguehard, Prise de parole, 244 p. 25,95$
Ce roman historique nous entraîne sur la côte nord-ouest de Terre-Neuve, au début du XIXe siècle, au cœur d’un village de pêcheurs où Anglais et Français se côtoient, grâce à un colonel britannique déterminé à fonder une colonie. Doublé d’un hymne aux grands espaces maritimes avec ses riches descriptions (la rudesse des hivers, les vents indomptables, etc.), ce roman raconte le clivage entre protestants et catholiques, dans un milieu isolé par les eaux, tel un huis clos où l’harmonie n’est pas toujours simple à atteindre pour ces pionniers originaires de l’Irlande ou de l’Angleterre.

 

La galerie des portraits
Philippe Simard, L’Interligne, 296 p., 29,95$
Jacques tente d’écrire, de réécrire sans cesse, le dernier chapitre de son premier roman, sans y parvenir. Prisonnier du deuil d’une histoire d’amour qui s’est terminée trois ans plus tôt, il galère. Mais si le tout débute comme un roman qui parle d’art et d’amour, ça se prolonge pour se transformer en thriller psychologique où s’enchaînent un vernissage, une orgie, une histoire de tableau volé, un voyage dans une villa luxueuse, le tout aux côtés du meilleur ami de Jacques — un faussaire de grand talent — et de la belle qui a ravi le cœur à notre auteur. Le jeu des apparences n’est pas toujours là où on le croit caché!

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