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Voici quelques suggestions de romans ou d'essais portant sur la traduction.

Le traducteur averti. Pour des traductions idiomatiques
François Lavallée, Linguatech, 234 p., 32,95$
Cet ouvrage propose de nombreux exemples de termes courants, de locutions et de pièges méconnus « pour enrichir [la] collection » du traducteur, afin qu’il soit à l’affût de plusieurs difficultés qu’il rencontre dans son travail. Une référence indispensable.

Quand les cochons sauront voler… les poules auront des dents!
Thora Van Male, L’Archipel, 338 p., 27,95$
Quel ouvrage savoureux que ce dictionnaire qui revisite les expressions françaises et leurs équivalents en anglais! Du petit doigt au « little bird », de la féminine Faucheuse au « GrimReaper » masculin, on (re)découvre une langue riche de sens et d’images. Un pur délice!

La traduction raisonnée
Jean Delisle, PUO, 720 p., 90$
Qu’on ne se méprenne pas : ce manuel, véritable bible pour les traducteurs, écrit par un maître en la matière, a comme objectif la formation de traducteurs en pratique professionnelle, que ce soit des universitaires ou des gens déjà sur le marché du travail.

Profession. Traducteur
Georges L. Bastin et Monique C. Cormier, PUM, 72 p., 9,95$
Quelle est la formation du traducteur? De quelle association fait-il partie? Quels sont ses outils? En plus de ces renseignements pratiques, cet ouvrage présente le quotidien du traducteur et esquisse l’histoire de la traduction, qui « s’est imposée comme passeuse de sens ».

Le poisson et le bananier. Une histoire fabuleuse de la traduction
David Bellos, Flammarion, 394 p., 39,95$
Professeur, biographe et traducteur, David Bellos raconte ici le rôle de la traduction. Ce « guide de voyage », parsemé de faits cocasses, d’anecdotes insolites et de mythes déboulonnés, comblera les curieux et les amoureux des mots, qui ne percevront plus la traduction de la même manière.

Le métier du double. Portraits de traductrices et traducteurs littéraires
Agnès Whitfield (dir.), Fides, 386 p., 26,95$
Cet ouvrage dresse les portraits de traducteurs littéraires marquants au Québec et au Canada, dont, entre autres, Jacques Brault, Michel Tremblay, Hélène Rioux, Daniel Poliquin, Lori Saint-Martin et Paul Gagné. Une fascinante incursion dans ce métier souvent exercé dans l’ombre.

La traduction est une histoire d’amour 
Jacques Poulin, Actes Sud, 132 p., 17,95$  
Au fil d’une enquête à propos d’une mystérieuse adolescente, une relation se tisse entre Marine, une jeune traductrice, et l’écrivain Jack Waterman. La lecture de Jacques Poulin est une histoire d’amour : sa plume empreinte de tendresse charme à tout coup.

Traductrice de sentiments
Hélène Rioux, XYZ, 176 p., 15$ 
Éléonore s’ennuie à toujours traduire les mêmes scènes de romans sentimentaux. Désabusée, elle provoque le changement en plongeant dans la traduction de l’autobiographie de Leonard Mingh, un tueur sadique. Une façon déroutante d’apprivoiser la mort…

Le traducteur amoureux
Jacques Gélat, José Corti, 196 p., 27,95$
Si ce livre reprend la toute première page du roman Le traducteur, c’est pour rejouer avec l’histoire de ce professionnel des mots, tombé amoureux de la romancière qu’il traduit et qui, dès qu’il changera un point pour un point-virgule, réalisera que plus rien ne va. Un itinéraire amoureux saupoudré d’humour.

Le traducteur cleptomane
Dezsö Kosztolányi, Viviane Hamy, 154 p., 12,95$
Écrivain hongrois des années 1920, Kosztolányi offre un recueil de nouvelles d’une prose aussi habile qu’intelligente. Bien que ses récits brefs (et pince-sans-rire) ne portent pas tous sur la traduction, la nouvelle éponyme relate les déboires d’un homme qui vole tout, jusqu’aux possessions des personnages du polar qu’il doit traduire.

Vengeance du traducteur
Brice Matthieussent, P.O.L., 320 p., 41,50$
C’est dans un véritable labyrinthe que nous convie l’auteur dans ce roman où un traducteur éprouve un tel mépris pour l’œuvre à traduire qu’il se vide le cœur avec des « notes du traducteur » prolixes et incendiaires. Suppression de passages, réécritures, réflexions personnelles : les personnages le laisseront-ils faire? Prix du style Cultura.

Le désert mauve
Nicole Brossard, Typo, 312 p., 14,99$
Voilà un roman qui possède un double niveau de fiction, puisqu’on assiste à la traduction que fait le personnage Maude Laure d’un roman trouvé, qui l’a chamboulée, tout en lisant également ce récit envoûtant. On dit que c’est une œuvre postmoderne, innovatrice, enthousiasmante; c’est du Nicole Brossard.

Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat
Joséphine Bacon, Mémoire d’encrier, 104 p., 17$
En français et en innu-aimun, les mots de ce recueil dévoilent la toundra, embrassent l’horizon, font vibrer la terre. Cette poésie lumineuse, vivante, reflète la beauté, ramène à l’essentiel : « Tu revêts tes rêves/Les quatre directions/Tes sœurs/L’horizon te fait don/D’une terre/Sans fin du monde ».

Vermicelle
Jon Berkeley, Bayard Canada, 32 p., 14,95$
Quoi de mieux pour plonger dans la culture chinoise qu’une histoire magnifiquement illustrée qui prend son envol dans un restaurant flottant de Hong-Kong et qui propose le texte en français ET en mandarin? Les enfants raffoleront des symboles de la traduction!

Là où tourbillonne la poussière/Zona de tolvaneras
Juan Castañeda, Écrits des Forges/Mantis editores, 108 p., 15$ 
Le voyage, le passage du temps, la transmission d’une génération à l’autre, la famille, la paternité : tout cela s’inscrit dans la mémoire, influence le chemin à parcourir. Omniprésence du mouvement dans ce recueil où des pictogrammes remplacent même les titres des poèmes!

Dire presque la même chose. Expériences de traduction
Umberto Eco, Livre de poche, 504 p., 13,95$  
À l’aide d’exemples concrets, l’auteur expose des problèmes possibles lors de la traduction. Pour être fidèle au texte et à l’esprit de l’œuvre, il ne faut pas traduire « mot à mot » mais plutôt du « monde à monde ». Traduire, c’est donc « dire presque la même chose ».

Éloge de la trahison. Notes du traducteur
Sylvie Durastanti, Le passage, 176 p., 35,95$  
Cet essai explore la solitude que le traducteur peut ressentir devant les textes : « Traduire, c’est éprouver que les mots manquent. » Au cœur de la traduction se retrouvent également périples dans des univers étrangers, aventures et découvertes.

La traductrice
Efim Etkind, Interférences, 28 p., 8,95$  
Tatiana Gnéditch, une traductrice russe qui se passionne pour la poésie anglaise, traduit Don Juan de Byron (de mémoire!) pendant sa détention lors de la Seconde Guerre mondiale. L’art s’avère alors une façon de résister. Une histoire bouleversante.

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