Les suggestions de la Librairie À la page (Winnipeg, Manitoba)

Fort Mac 
Marc Prescott (Éditions du Blé)

Travailler à Fort McMurray (Fort Mac) vous rapportera de l’argent, beaucoup d’argent. Mais à quel prix? Jaypee, petit magouilleur québécois, et Mimi, son ambitieuse conjointe, ont installé leur roulotte sur le premier terrain venu et se préparent à plonger dans le trou noir de l’or noir. Sous le regard mélancolique de Maurice, un Franco-Albertain enlisé sur place, leur destin se désagrège cruellement, magnifié par la présence mystérieuse de Kiki, sœur de Mimi, étrange enfant-femme, dont le trajet illumine, comme la brève lueur d’une étoile filante, la folie d’un lieu abusé et désabusé par l’argent.

La belle ordure 
Simone Chaput (Éditions du Blé)

À vingt ans, Ariane Morency s’interroge sur son avenir. Son jeune idéalisme vient se heurter au cynisme de son père, un artiste désabusé, qui croit que « le bonheur, c’est une belle ordure ». Pendant qu’ils discutent, la vie va, semant sur son passage ses merveilles et ses outrages.

Je m’en vais / Débâcle 
Katrine Deniset (Éditions du Blé)

Dans la première pièce de ce recueil, la jeune autrice expose avec un regard neuf des questionnements ancrés dans nos communautés francophones. Inspirée de la pièce classique de Roger Auger Je m’en vais à Régina, la pièce traite de la transmission de la langue maternelle, de l’assimilation et de l’immigration. C’est aussi l’occasion de manifester la volonté de changement d’une nouvelle génération et de sa prise d’indépendance. La deuxième pièce Débâcle, beaucoup plus contemplative nous offre des tableaux poétiques que se partagent trois personnages qui exposent leurs déboires.

Boussole franche 
Amber O’Reilly (Éditions du Blé)

Boussole franche est une exploration linguistique, émotive et naturelle des lieux par lesquels l’auteure a transité au cours de sa vie. Ces poèmes crient les émotions que la poète a ressenties tout au long de sa route, témoignent de ses expériences, de ses découvertes et de sa croissance. Une rose des vents d’une grande géographie de l’intime, du féminin et du social.

L’innocent 
Margot Joli (La nouvelle plume)

Il s’agit de la troisième enquête du caporal Trudel. Le squelette d’un bébé est découvert sur une ferme située en bordure d’un village. Les injustices et l’opprobre subis par les « filles-mères » dans les années 1960 sont au cœur de cette intrigue menée de façon rigoureuse signée par l’autrice manitobaine.

 

Les suggestions de la Librairie Pélagie (Shippagan, Nouveau-Brunswick)

Cap sur les pêches/Portraits of Fisheries 
Julie D’Amour-Léger (La Grande Marée)

En 2020, la photographe Julie D’Amour-Léger entreprend une démarche artistique sur le monde fascinant des pêches. Cap sur les pêches est l’aboutissement de ses trois années d’expéditions qu’elle vous invite à découvrir dans cet hommage bien mérité aux travailleurs et aux travailleuses de la mer.

Tous les tapis roulants mènent à Rome
Paul Bossé (Perce-Neige)

Depuis près de trente ans, l’œuvre foisonnante et multiforme de Paul Bossé tente par tous les moyens de cerner la problématique environnementale. Dans cet essai flirtant avec le récit, il dresse le bilan d’un demi-siècle d’activisme, à partir de sa naissance durant les années 1970 jusqu’à son cinquantième anniversaire. Écolucide ou écorebelle plutôt qu’écoanxieux, l’auteur emprunte à nombre de scientifiques, d’artistes et de militants leur sifflet de lifeguards. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : sauver la vie sur la planète bleue.

Rivières-aux-Cartouches 
Sébastien Bérubé (Perce-Neige)

Rivières-aux-Cartouches s’est écrit comme on bâtit un village : à coups de légendes de sous-bois, de commérages de salon de coiffure, de secrets de famille, de rumeurs de cour d’école, d’aveux pis de mensonges. C’est une profusion de langues sales et de gorges enracinées de travers qui crient fort pour enterrer les autres. Mais suffit de se fermer la yeule pis de prêter l’oreille pour se rendre compte que les voix se mélangent pour finir par n’en former qu’une seule, celle du village. Rivières-aux-Cartouches, c’est ça. Pis si tu t’attends à un petit voyage tranquille, c’est assurément pas la bonne place pour arrêter tanker.

Des fleurs comme moi 
Xavier Gould (Prise de parole)

Œuvre de lumière, ce recueil se veut surtout le témoignage flamboyant d’une vie complexe mais sans concessions. Il explore une transition tant émotionnelle que corporelle et identitaire, et récupère des symboles typiquement associés à l’identité acadienne et les recontextualisant dans une optique queer et trans.

 

SOS sorcières 
Camille Perron-Cormier (Bouton d’or Acadie)

Andréa débarque en résidence universitaire à Willbrook, petite ville à quelques heures de chez elle. Introvertie, timide, elle ne sait trop comment prendre sa place. Élaine et Sybil, présidente et vice-présidente de Crapaud et romarin, vont l’aider à la trouver. Et pour commencer, elles lui révèlent qu’elle est sorcière! L’aura d’Andréa ne saurait mentir. Andréa est ahurie et sceptique, mais quand elle se voit capable de guérir les arbres du campus, atteints d’une maladie mystérieuse, elle s’acclimate peu à peu à son nouveau statut. Mais ce n’est pas tout le monde qui se réjouit du pouvoir des sorcières, et d’autres maléfices s’abattent sur le campus.

 

Les suggestions de la Librairie du soleil (Ottawa, Ontario)

J’irai danser sur la tombe de Senghor
Blaise Ndala (L’Interligne)

J’irai danser sur la tombe de Senghor est un texte puissant qui vogue entre pittoresque et gravité. Le passé d’une Afrique postcoloniale en pleine tourmente dans un monde en mutation y est interrogé avec acuité. Toutefois, il est permis de penser que les « vieux démons » qui parcourent ce récit n’ont pas fini de hanter un continent qui oscille entre leurres et lueurs, d’où l’actualité et la force de l’œuvre.

L’écureuil noir 
Daniel Poliquin (Boréal)

Ce matin-là, j’ai eu envie de disparaître dans le décor […]. Changer de peau, me réinventer, mais en mieux. Un peu comme ces intellectuels québécois du siècle dernier qui fuyaient leur pays ultramontain et intolérant en se faisant traducteur au Parlement.

 

Un conte de l’apocalypse 
Robert Marinier (Prise de parole)

Dans un futur pas si lointain ravagé par les dérèglements climatiques, des villes sont submergées, des routes sont détruites et les flots de migrants convergent vers les dernières terres arables. Au Canada, une faction extrémiste du Parti vert organise un coup d’État et condamne à mort tous ceux qui ont nié le réchauffement de la planète. Une rébellion se lève. Persuadé d’être dans une pièce de théâtre, Guy Coudonc reste détaché de la catastrophe avant d’être catapulté au rang de personnage principal de cette fable écologique. Exploration théâtrale à l’humour grinçant, Un conte de l’apocalypse met en lumière les impacts qu’ont nos décisions sur notre histoire et notre environnement.

Dévorés 
Charles-Étienne Ferland (L’Interligne)

Les réserves alimentaires et les cultures agricoles mondiales sont ravagées par une nouvelle espèce d’insecte qui opère jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus rien à manger. Alors, elle se tourne vers une nouvelle proie : l’être humain. Quiconque se risque à l’extérieur lorsqu’il fait clair est voué à un destin funeste. L’enfer sur terre : vie misérable, chaos, désolation sont le lot des survivants; qui plus est, ils se battent entre eux. Il existe un espoir : une île sur le lac Ontario pourrait avoir échappé au désastre. Il faudrait bien s’y rendre, mais les risques sont énormes. Dans les décombres de Montréal, Jack, Frank, Chad et Maddie tentent tant bien que mal de survivre. Séparé des autres lors d’un conflit avec des survivants agressifs, Jack se réfugie dans le laboratoire du docteur Wallace, qui étudie la nouvelle espèce en compagnie de Manjula, Jose, Lauren et Nina. C’est avec ce nouveau groupe que Jack passe l’hiver. Ensemble, ils enquêtent sur l’insecte dévastateur. Dévorés est un monde dantesque où chaque être humain agit pour assurer sa survie.

L’incendiaire de Sudbury
Chloé LaDuchesse (Héliotrope)

Emmanuelle se terre à Sudbury depuis quelques années et joint les deux bouts grâce à des contrats de design web pour des clients plus ou moins réglos. Lorsqu’elle retrouve le vieil agenda de son ancien amant, qui a mystérieusement disparu de la carte il y a huit mois, elle se met en tête d’apprendre ce qui lui est arrivé. Sa femme, la redoutable docteure Herman, l’aurait-elle banni, voire éliminé en découvrant ses infidélités? Plusieurs autres hommes manquent à l’appel, surtout des paumés – des cobayes parfaits pour l’étude clinique de Herman. Emmanuelle mène l’enquête, jamais tout à fait sobre, prenant de plus en plus de risques…

 

Les suggestions de la Librairie Le coin du livre (Ottawa, Ontario)

Le captif du grenier 
Pierre-Luc Bélanger (Bouton d’or Acadie)

Yannick et ses deux meilleurs amis quittent leur Ontario rural pour se rendre à Terre-Neuve. Ils sont attendus par une tante pour entamer les travaux de réfection d’une demeure ancienne destinée à devenir une auberge. Fuyant sa vie familiale difficile, Yannick a accepté cet exil temporaire qui lui permet de réaliser un rêve qu’il caresse depuis longtemps : voyager. Un jour de pluie, les jeunes découvrent au grenier les indices du passage d’un prisonnier. Surgit alors Otis, le garçon laid, ostracisé par sa famille et sa communauté presque deux cents ans plus tôt.

Le bonnet magique 
Mireille Messier (Comme des géants)

Il y a de cela plusieurs lunes, vivaient, dans une minuscule chaumière, Isaura, Arlo et leur hérisson Capucin. Lorsque leur animal bien-aimé tombe malade, Isaura propose de partir à la recherche de gnomes au pouvoir magique de guérison. Convaincus que ceux-ci pourront aider Capucin, les enfants s’aventurent dans la forêt avec quelques offrandes, dans l’espoir d’attirer les petites créatures aux bonnets rouges. Un conte sur la persévérance et l’entraide, pour tous les amateurs de gnomes et de forêts enchantées.

Amadou et le 15 août 
Samira Farhoud (Bouton d’or Acadie)

Amadou est un nouvel arrivant en Acadie. Tous les samedis, il aime aller au marché avec sa maman. De kiosque en kiosque, il découvre des gens et des mets de plusieurs pays comme les Philippines, l’Ukraine, le Liban et le Maroc. Et en ce 15 août, fête nationale de l’Acadie, le marché est encore plus excitant et le panier d’Amadou déborde de bonnes choses.

Otages de la nature 
Daniel Marchildon (Éditions David)

Alex, un jeune de dix-sept ans, accompagne sa mère, Fleur Monague, une auteure-compositrice anishnabée, à Rivière-Ahmic, le village du nord de l’Ontario où elle a vu le jour. Fleur espère y relancer sa carrière en participant à un spectacle organisé par un groupe écologiste qui lutte pour protéger des dunes sacrées menacées par l’exploitation forestière. De son côté, Alex rencontrera Danika Copecog, une Anishnabée qui l’initiera aux secrets de la nature. Les événements prennent une tournure inattendue. Malgré eux, Alex et sa mère prolongent leur séjour dans la communauté déchirée par de vives tensions entre les écologistes et les bûcherons. En réaction à un coup d’éclat désespéré pour préserver la forêt des tronçonneuses, chaque camp se met à jouer dangereusement avec le feu. Jusqu’où iront Alex, sa mère et Danika pour sauver la forêt? Romancier et scénariste très attaché à ses racines ontariennes, Daniel Marchildon offre ici un récit enlevant qui nous interroge sur notre conscience environnementale et notre ouverture aux autres cultures.

Par-delà les frontières 
Jean Mohsen Fahmy (Éditions David)

Dès le début du XXe siècle, des milliers d’Italiens émigrent au Canada. À Montréal, où ils s’installent dans des quartiers ouvriers, ils sont perçus avec une certaine crainte par les Canadiens français. Mais l’éternel miracle de l’amour se répète quand un Canadien de souche et une Italienne se rencontrent, s’aiment et finissent, grâce à leur personnalité attachante, par abattre les murailles de la méfiance et bâtir des ponts entre les deux communautés. Leur relation va toutefois prendre un tour inquiétant quand la Deuxième Guerre mondiale éclate et que les Italo-Canadiens deviennent des « ennemis étrangers ». Leur amour va-t-il triompher de cette épreuve ultime?

 

Les suggestions jeunesse de la Librairie du soleil (Ottawa, Ontario)

 

Les guerriers de l’eau 
Daniel Marchildon (Éditions David)

Nous sommes en l’an 2086. Victor Falaquet, quatorze ans, accompagne sa mère, Alma Laberge, médecin de Toronto, en mission humanitaire à Houston, dans l’ancien État du Texas. Aux États-Unis, désormais un ensemble anarchique de cités-États, des seigneurs de la guerre se disputent pour étendre leurs territoires et s’emparer des ressources. Durant le séjour de Victor et d’Alma, Dallas, ville « à sec », désespérée et enhardie par la mise au point d’une mystérieuse nouvelle arme, va rompre une trêve et attaquer Houston afin de lui ravir sa précieuse eau. Otages de ce conflit sanglant et absurde, Alma et Victor, tout comme les populations de Dallas et de Houston, doivent lutter pour leur survie. Les « guerriers de l’eau », prêts à tout, seront entraînés dans un engrenage dévastateur.

Tellement sauvage! 
Mireille Messier (D’eux)

Papa, que font les animaux sauvages pendant que nous dormons? J’imagine qu’ils ne font rien de bien intéressant. Vous savez quoi? Papa se trompe… Des dialogues drôles et plein de finesse, et des illustrations qui disent la vérité!

 

 

Noé et grand-ours
Danielle S. Marcotte (Des Plaines)

La célèbre école de cirque de la communauté du Grand Nord canadien d’Igloulik a besoin d’une cargaison importante. Noé, le petit hydravion, et Grand-Ours, son pilote, viendront à la rescousse. Mais ce n’est pas aussi simple qu’on le croirait. Grâce aux efforts et à la bonne volonté de nouveaux amis, le duo inséparable fera de ce séjour une aventure inoubliable!

La bête du lac noir 
Éric Péladeau (Frissons)

Je pars en vacances dans le chalet de son meilleur ami. C’est la première fois que je vais me baigner dans un lac! Avant d’aller à l’eau, je m’inquiète. Une bête se cacherait-elle dans les profondeurs?

 

 

Émily Carr : Une artiste dans la forêt 
Lyne Gareau (Du Pacifique Nord-Ouest)

Déjà toute petite, Emily Carr désirait devenir artiste, afin de pouvoir capturer et reproduire le mystère et la beauté des forêts anciennes de la Colombie-Britannique. Ce rêve l’a amenée à voyager, à vivre chez les autochtones et à explorer la forêt humide de la côte ouest. De nos jours, Emily Carr est considérée comme l’une des plus grandes peintres canadiennes. Cette biographie vous invite à la suivre dans ses aventures.

 

Les résumés sont ceux des éditeurs.

Publicité