Pour une cinquième année, le réseau Les libraires est fier de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». 

Dès le 1er août, visitez chaque jour cette page pour découvrir des suggestions de lectures concoctées par les indépendants. Une sélection vous sera dévoilée chaque jour!

Vous pouvez également consulter le carnet thématique sur les incontournables de la littérature québécoise

Quel que soit votre choix, nous vous invitons à visiter votre libraire indépendant ou à vous rendre sur le site leslibraires.ca!

Quel(s) livre(s) trouvera le chemin jusqu’à vos mains?
Venez nous montrer vos livres québécois sur Facebook ou Instagram en utilisant le mot-clic #12aoûtchezlesindépendants!

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#12aoûtchezlesindépendants

 

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Une sélection d’Émilie Roy-Brière, librairie Pantoute (Québec)

Hiver nucléaire (2 tomes)
Cab (Front Froid)
Depuis l’incident à la centrale Gentilly-3, il y a neuf ans, les Montréalais ont dû s’adapter aux rigueurs de l’hiver nucléaire. Rien n’empêche, toutefois, la faune branchée du Mile-End d’entretenir une vie sociale trépidante. De toute façon, en cas d’urgence aussi grave qu’une fringale nocturne pour une douzaine de bagels all dressed de chez Fairmount (sans oignon, extra raisin), ils pourront toujours se faire livrer, non?

 

Le bestiaire des fruits
Zviane (La Pastèque)
Vous êtes toujours déstabilisé à la vue de l’étalage de fruits exotiques de votre marché d’alimentation local? Vous n’osez acheter de kiwano, de sapotille ou de tamarin, subodorant de dépaysantes expériences gustatives, mais vous êtes paralysé par la peur de ne pas savoir comment ça se mange? Pas de panique! La pétillante Zviane vous explique tout ce que vous devez savoir pour devenir un authentique samouraï des fruits.

 

Les 500 premiers Cadieux 
Xavier Cadieux (La mauvaise tête)
Il est toujours un peu stressant de rencontrer sa belle-famille pour la première fois, et à plus juste raison lorsque l’on est l’amoureuse d’un Cadieux. À l’occasion de la très ritualisée St-Toussaint, au fond d’un trou perdu appelé St-Gus, Byanca doit se faire officiellement introniser au sein du clan Cadieux. L’occasion rêvée de découvrir les albums cachés de François Perruche, rencontrer le vrai de vrai père Noël et apprendre la recette du Gatineau Spaceman.

 

Morlac 
Leif Tande (La Pastèque)
Un homme portant une mallette hésite devant un embranchement : une porte se trouve à sa gauche, une autre à sa droite. Laquelle prendra-t-il? Ce sera au lecteur de décider. Véritable « bande dessinée dont vous êtes le héros », dans laquelle une douzaine d’aventures se déroulent simultanément, se croisent ou se neutralisent, Morlac est une exploration jubilatoire des limites narratives du 9e art.

 

Promise (3 tomes)
Thierry Lamy et Mikaël (Glénat)
Le Mal revêt de nombreux masques, et le pire d’entre eux est certainement le masque de la vertu. À Promise, petit village des Rocheuses, la résolution d’une histoire d’adultère coïncide avec l’arrivée miraculeuse d’un prédicateur itinérant. La présence de cet homme de Dieu apporte un réconfort plus que bienvenu, d’autant plus que les malheurs s’acharnent sur Promise et que la peur s’insinue dans le cœur de ses habitants.

 

French Kiss 1986
Michel Falardeau (Glénat)
Popularisés par le film The Goonies, les pirates ont la cote à l’été 1986. Et puisqu’un capitaine de bateau pirate finit par se lasser de pourfendre des adversaires imaginaires, Chouinard persuade tous les enfants du quartier de s’affronter en une grandiose guerre de pirates. Commandant le Clan de l’Oeil Noir, il devra affronter le Clan des Rouges-Gorges, mené par la personne la plus dangereuse existante : la grande Rousse.

 

VII
Thom (Pow Pow)
L’auteur Caropin compte déjà six livres à son actif, doublé d’un bassin impressionnant de fans impatients de lire la suite. Le souci, c’est qu’en ce moment, Caropin se retrouve totalement à court d’inspiration. Encore pire : parmi ses fans les plus dévoués se trouve la Mort, qui ne cesse de le hanter pour lui réclamer le septième tome. Et vous, jusqu’où iriez-vous pour forcer votre auteur préféré à écrire plus vite?

 

Poulet grain-grain
François Samson-Dunlop et Alexandre Fontaine-Rousseau (La mauvaise tête)
Dégoûtés par la froide mécanique de l’industrie aviaire, deux citadins décident de fonder Poulet grain-grain, un havre de paix destiné à redonner toute sa noblesse à la poule. Leurs idéaux seront toutefois confrontés au pragmatisme le plus élémentaire lorsque nos éleveurs patentés prendront conscience qu’il est impossible de se délecter d’une volaille sans préalablement la tuer. Heureusement, pour contrer la cruauté de l’existence, il reste toujours Mille Bornes.

 

Le fond du trou
Jean-Paul Eid (La Pastèque)
L’arrivée fracassante d’un cosmonaute vient brutalement interrompre la séance télé du banlieusard Jérôme Bigras. Un attentat terroriste, assurément ! Dans cet album littéralement percé, d’une couverture à l’autre, d’un mystérieux trou, Jean-Paul Eid déploie toute sa virtuosité. Autant une exploration désarmante des codes de la bande dessinée qu’un jeu autour de l’objet matériel que son lecteur tient en main, Le fond du trou est une pièce d’orfèvrerie.

 

La petite patrie
Normand Grégoire et Julie Rocheleau  (La Pastèque)
La petite patrie est beaucoup plus que la somme de ses parties. C’est d’abord le récit d’une enfance dans le Montréal des années 40, les parties de hockey et les courses effrénées dans les ruelles entre les rues Saint-Hubert et Saint-Denis. Puis, à l’arrière-plan, le récit vient se télescoper dans une grande finesse, nous laissant entrevoir le monde des adultes et la vie de quartier, avec son lot de drames et de contradictions.

 

Vil et misérable
Samuel Cantin (Pow Pow)
S’il est un mot qui décrirait bien Lucien Vil, c’est « mésadapté ». Libraire (et, de surcroît, démon) de son état, il a une fâcheuse tendance à rendre les gens mal à l’aise et, à voir aller le psychologue aux méthodes peu orthodoxes qu’il consulte, ce n’est pas prêt de s’améliorer. Peu importe : Lucien se contente de mépriser tout un chacun. Probablement que tirer un coup lui ferait le plus grand bien, mais c’est un peu plus compliqué à faire qu’à dire.

 

Automne rouge
André-Philippe Côté et Richard Valleyrand (La Pastèque)
Au cœur des bouleversements de l’automne 1970, le jeune Laurent se cherche plus que jamais. Il tente de se découvrir, à la lumière de l’actualité, en tant que Québécois, mais surtout en tant qu’homme. En pleine perte de repères, il gravite entre les différents modèles qui peuplent son entourage : sa mère syndicaliste, sa tante serveuse, et même la brute de l’école. Il apprendra qu’il n’est pas toujours évident de faire ce qui nous semble juste.

 
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