Cette année encore, le réseau Les libraires est fier de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois! ». 

Dès le 1er août, visitez chaque jour cette page pour découvrir des suggestions de lectures concoctées par les indépendants. Une sélection vous sera dévoilée chaque jour!

Quel que soit votre choix, nous vous invitons à visiter votre libraire indépendant ou à vous rendre sur le site leslibraires.ca!

Montrez-nous vos achats québécois sur Facebook ou Instagram en utilisant le mot-clic #12aoûtchezlesindépendants!

 

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12 livres québécois au rythme de l’eau

Une sélection de Catherine Beaulieu, François-Alexandre Bourbeau et Mélanie Langlois de la Librairie Liber (New Richmond)

À contre-courant
Valentine Thomas (Cardinal)
Valentine Thomas, une globe-trotteuse qui pratique la pêche au harpon, nous livre son récit inspirant, ponctué d’anecdotes de plongée et de pêche. Difficile de dire si ce sont les recettes simples qu’elle propose pour apprêter les poissons ou ses photos sous-marines qui font le plus envie!

 

Donnacona
Éric Plamondon (Le Quartanier) 
Un recueil de nouvelles ondulant au gré des marées et des courants dans lequel on croise une poignée de personnages, de grandes questions, quelques poissons, des rayons de soleil, des lignes lancées à l’eau et une collection de souvenirs. Rafraîchissant!

 

Du bon usage des étoiles
Dominique Fortier (Alto)
Deux navires britanniques traversent les étendues glacées de l’Arctique. À leur bord, des hommes épuisés, démoralisés, affamés, et la gloire d’une nation qui leur pend au cou. Pendant ce temps, la bourgeoisie victorienne va au théâtre, mitonne des petits plats et lit de la poésie. Une épopée glaciale où les ambitions sont parfois trop folles.

 

Jack et le temps perdu
Stéphanie Lapointe et Delphie Côté-Lacroix (XYZ)
 
Stéphanie Lapointe nous raconte avec une infinie douceur et une poésie délicate l’histoire de Jack qui voit son fils disparaître dans la gueule d’une baleine grise. Comme il ne peut se résoudre à abandonner son fils à la mer, il va prendre le large et tout sacrifier dans l’espoir de le retrouver. Une fable formidablement belle et bouleversante sur le temps qui passe et celui que l’on perd à poursuivre des chimères.

 

La société des grands fonds
Daniel Canty (La Peuplade)
  
Et si l’eau nous rattachait aux livres? Expliquons. Tous les livres abîmés (horreur!) sur la tablette du bas à la suite d’un dégât d’eau… Le livre échappé dans le bain à notre grand dam… Les histoires pareilles à des abysses que nous explorons… Daniel Canty explique ici son rapport – et le nôtre – aux livres dans un traité où l’amour des mots coule à flots.

 

Les jardins de la mer : recettes et propos salés
Claudie Gagné (Les jardins de la mer)
 
C’est avec beaucoup de gratitude envers le Saint-Laurent que Claudie Gagné, propriétaire et fondatrice des Jardins de la mer dans le Kamouraska, nous partage ses connaissances pour identifier, cueillir respectueusement et cuisiner les plantes des battures! Comment résister à l’appel d’une marche nourricière à l’air salin du Bas-Saint-Laurent?

 

L’imparfaite amitié
Mylène Bouchard (La Peuplade)
 
Une mère écrit à sa fille. Elle lui raconte sa vie, ses échecs, ses amours. D’abord, à L’Île-aux-Coudres, le quotidien est peuplé de barques de pêcheurs et de récits salins. Des navires passent près de la berge et ne s’arrêtent pas. Puis, à Prague, ce sont les cafés et les galeries d’art. Le dernier amour. Une missive intime, ballottée par les vagues.

 

Noces de sable
Rachel Leclerc (Boréal)
La mer prend vie dans toute sa splendeur sous la plume remarquable de Rachel Leclerc : « Ici, ce n’est pas l’océan avec ses hauts rideaux de vagues, ses plages de farine et son horizon qui donne un sens noble et excessif à l’idée de profondeur. Non, ici c’est une véritable baie. Conciliante, imparfaite, presque humaine. » Une berceuse de sel et de sable portée par la houle.

 

Nous étions le sel de la mer
Roxanne Bouchard (VLB éditeur)
 
Roxanne Bouchard transporte le lecteur dans le fabuleux décor de la Baie-des-Chaleurs. Là-bas, la mer nous accompagne. Elle façonne le décor, la langue, l’identité, comme « une courtepointe » faite de « morceaux de vagues attachés par des fils de soleil. »

 

Monstres marins
Aimée Verret (Del Busso Éditeur)
Aimée Verret signe avec Monstres marins une poésie sur la lourdeur des abysses et l’humidité de la chair. C’est un texte rempli de dents acérées et de cages d’os, de nageoires et de branchies, où les dialogues animaux alternent avec la voix intérieure de l’instinct de survie, de chasse. À découvrir!

 

Déments à cheval
Emilie Andrewes (Druide)
Lamproies, chiens perdus, voisins loufoques, festivités, quidams de toute trempe et remous mortels sont au détour de chaque page de ce roman drolatique sur fond de catastrophe. À la télé, un homme croit entendre parler d’un avertissement de tsunami. Mais où? A-t-il bien compris? Quand? La ligne est mince entre la lubie et la réalité…

 

Hères
Pierre Ouellet (Le Noroît)
Hères est un ballet d’algues, une nuée de noyés et de corps flottants, morts par l’océan. Et si l’on prête bien l’oreille on pourra entendre le chant des vagues comme un baiser iconoclaste. Pierre Ouellet nous livre une posée découpée par l’écume et l’air trop rare, envahie par le varech et les profondeurs.

 

 
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