C’est à force de recevoir des coups que les gens sentent l’envie de se battre.
John Steinbeck, Les raisins de la colère
Un nouveau venu dans le monde du cinéma, un certain Steven Spielberg, produira l’adaptation cinématographique du roman Les raisins de la colère de John Steinbeck, prix Pulitzer 1940 et prix Nobel 1962. Spielberg aurait aussi aimé être à la réalisation, mais comme la sortie du film est prévue pour 2014 afin de la faire coïncider avec le 75e anniversaire de la publication de l’œuvre, les engagements déjà prévus du cinéaste l’empêchent de s’y mettre. C’est par contre DreamWorks, sa maison de production, qui a eu les droits pour adapter le livre qui étaient convoités par d’autres joueurs, nommément Robert Redford, autre jeune venu dans le grand Hollywood.
Une première adaptation a été faite en 1940 par John Ford. C’est Henry Fonda qui assumait le rôle principal de Tom Joad. Avec le recul des années, comment le réalisateur, qui n’est pas encore déterminé, imaginera la mise en images de ce chef-d’œuvre de la littérature américaine?
La trame de l’histoire se passe à l’époque de la Grande Dépression de 1929 où toute une famille – le clan Joad de l’Oklahoma – doit trouver une solution pour survivre après que leurs terres aient été ravagées par une tempête de sable. Ils prennent la route en direction de la Californie dans l’expectative d’y trouver un travail qui leur permettra de survivre. Mais les promesses d’un avenir meilleur faites par les propriétaires californiens s’avèrent fausses. S’engage une lutte entre patrons et prolétaires, entre riches et pauvres, on connaît le refrain.
« On est bien dans un pays libre, tout de même.
Eh bien, tâchez d’en trouver, de la liberté. Comme dit l’autre, ta liberté dépend du fric que t’as pour la payer. »
Une histoire qui date de 75 ans, mais qui n’en reste pas moins très actuelle.
Source : Canoë
