Dans le cadre du projet Une ville, un livre, qui invite annuellement tous les citoyens et citoyennes de Québec à lire un même ouvrage d’un auteur issu de la Vieille Capitale, la bande dessinée La petite Russie (Pow Pow) de Francis Desharnais sera mise de l’avant. Les activités qui seront déployées en lien avec l’événement seront dévoilées le 2 mars prochain.

Le concept d’Une ville, un livre a été initié à Seattle en 1998 et a fait depuis plus de 400 émules un peu partout sur la planète. Il permet de rassembler la population autour d’une œuvre littéraire, de la faire connaître et qu’elle soit un moteur pour générer des conversations et pour créer des liens.

La petite Russie nous transporte dans le petit village de Guyenne en Abitibi au temps de sa colonisation. « La petite Russie est un élément qui m’était inconnu de notre histoire. Imaginez! Un groupe de colons qui décide de former une commune. De mettre en partage leur salaire pour améliorer le sort de la communauté. Prendre toutes les décisions ensemble… Vous comprenez mieux pourquoi on a surnommé ce village « La petite Russie »! C’est avec un plaisir immense que je me suis plongé dans ce très efficace roman graphique. Lorsque l’histoire et les personnages nous restent en tête quelques jours, c’est que c’est gagné », exprime Shannon Desbiens de la librairie Les Bouquinistes à Chicoutimi. La bande dessinée publiée à l’automne 2018 a remporté le Prix des libraires du Québec et s’est hissée en treizième position des meilleures ventes de livres au Québec en 2019. « Je suis impatient d’aller à la rencontre des gens pour parler avec eux de bande dessinée, de coopération, d’Histoire du Québec et de littérature », a affirmé Francis Desharnais.

Les trois autres œuvres soumises au vote du public étaient Shuni (Mémoire d’encrier), de Naomi Fontaine, Saint-Jambe d’Alice Guéricolas-Gagné (VLB éditeur) et Françoise en dernier (Le Quartanier) de Daniel Grenier. L’an dernier, le livre retenu était Les chars meurent aussi de Marie-Renée Lavoie (XYZ).

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