Ce n’est pas moins d’une cinquantaine de conteurs internationaux, pancanadiens, autochtones et québécois qui se déploieront dans une trentaine de salles de spectacles.
Les festivités débuteront par un spectacle en hommage aux vieilles et aux vieux. Michel Faubert accompagné de Marco Calliari ouvrira le bal en interprétant le conte d’Ovide Soucy : ce vieux que même le diable ne peut vaincre dans un concours de beuverie. Suivront d’autres artistes parmi lesquels Alberto Garcia Sanchez de Catalogne, Thierno Diallo du Sénégal et Kathia Rock de la nation innue qui vous feront voyager.
Le combat des contes revient cette année encore. Cinq personnalités publiques défendront cinq contes issus du répertoire de cinq conteuses et conteurs, chacun illustrant un enjeu actuel. Le but sera de déterminer lequel incarne le mieux le Québec rêvé de demain. En lice, Les oiseaux d’été, conté par Joséphine Bacon et défendu par Gilles Bibeau; L’histoire du petit bossu, conté par Oro Anahory-Librowicz, défendu par Rima Elkouri; Le fermier et son propriétaire, conté par François Lavallée, défendu par Manon Massé; Amédée, conté par Joujou Turenne, défendu par Dulcinée Langfelder; Les pieds palmés, conté par Mike Burns, défendu par Sophie Malavoy. Le combat sera animé par l’écrivain Jean Barbe, qui fera office d’arbitre.
À la suite du succès de Tsakapesh, qui avait fait salle comble lors du dernier festival, les mythes innus reviennent eux aussi. Le duo formé de Charles-Api Bellefleur et de la poète Joséphine Bacon interprétera Atanukan : Les oiseaux d’été. Il s’agit d’une histoire très ancienne racontant comment l’été arrive sur nos rives.
Enfin, pour l’Halloween, Les contes du caveau du conteur Paul Bradley feront raisonner la crypte du Musée de Pointe-à-Callière. Maisons hantées, fantômes et autres phénomènes inexplicables vous donneront à coup sûr la chair de poule.
Pour obtenir le calendrier complet des événements et pour des informations supplémentaires, vous pouvez vous rendre sur le site du festival : festival-conte.qc.ca.
