« À la pandémie actuelle et au confinement, s’ajoute pour nous la perspective de travaux majeurs à Côte-des-Neiges. Nous avons déjà par le passé navigué en terrain hostile, mais cette fois-ci, avouons-le, c’en est une de trop », ont annoncé Rina Olivieri et Yvon Lachance. C’est eux qui ont fondé la librairie en 1985 et qui ont poursuivi d’une manière indépendante jusqu’à ce que des travaux sur la rue viennent compromettre pour une première fois en 2016 la survie de leur librairie.
Le groupe Renaud-Bray avait alors racheté le commerce qui continuait d’exercer sous la bannière Olivieri. « Olivieri est la première librairie québécoise victime collatérale de la pandémie, et ce, même si elle est établie depuis plus de 35 ans. Il faut éviter à tout prix que cette catastrophe, pourtant annoncée, ne se reproduise et déclenche des fermetures en cascade », exprime Émilie L. Laguerre, directrice des communications de Renaud-Bray, par voie de communiqué.
Les propriétaires ont chaleureusement remercié les représentants du milieu du livre, ainsi que les nombreux éditeurs et auteurs qu’ils ont souvent côtoyés puisque la librairie faisait fréquemment office de lieu de lancement, de causerie et d’événements de toutes sortes. Ils ont aussi tenu à remercié leurs clients, que ce soit les institutions ou les particuliers issus des différentes communautés de la grande métropole, qui leur ont bien souvent été fidèles aux cours des trois décennies passées. Enfin, les bons mots sont également allés du côté des employés, récents ou plus anciens, qui ont su faire d’Olivieri une librairie reconnue pour sa grande expertise.
