Cette année encore, le réseau Les libraires est fier de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois! ». 

Dès le 1er août, visitez chaque jour cette page pour découvrir des suggestions de lectures concoctées par les indépendants. Une sélection vous sera dévoilée chaque jour!

Quel que soit votre choix, nous vous invitons à visiter votre libraire indépendant ou à vous rendre sur le site leslibraires.ca!

Montrez-nous vos achats québécois sur Facebook ou Instagram en utilisant le mot-clic #12aoûtchezlesindépendants!

 

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12 façons d’aborder la forme brève au Québec

Une sélection de Philippe Fortin, Librairie Marie-Laura (Jonquière)

Synapses
Simon Brousseau (Le Cheval d’août)
Une centaine de micro-nouvelles d’un seul paragraphe dont la concision stylistique et la densité littéraire n’ont d’égales que la perspicacité du propos et l’habileté narrative.

 

Le jeu de la musique
Stéfanie Clermont (Le Quartanier)
Une mosaïque de nouvelles mettant en scène les mêmes personnages à différents moments de leur vie, laquelle se trouve être teintée d’un drame les concernant tous.

 

Tu écouteras ta mémoire
Gilles Archambault (Boréal)
De très courts textes à teneur autobiographique où sont évoqués, avec justesse et retenue, la vieillesse, la mort, l’amitié, l’amour, la gloire, le monde et la vie.

 

Contes anglais / Contes du pays incertain
Jacques Ferron (BQ)
Recueil de contes fantaisistes où métaphores politiques facétieuses et allégories drôlatiques s’inscrivent au sein d’un folklore revisité, le tout servi dans une langue inimitable, déliée, libre et originale.

 

Malgré tout on rit à St-Henri
Daniel Grenier (Boréal)
Dans un style imagé alliant l’art de la tournure à une sincérité touchante, voici une panoplie de nouvelles contemporaines tournant autour du quartier montréalais de St-Henri, berceau du Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy et de l’œuvre du grand Michel Tremblay.

 

Les fins heureuses
Simon Brousseau (Le Cheval d’août)
Cynisme et sensibilité, humour et désespoir, c’est dans le dosage habile de ces contradictions que les nouvelles de ce recueil parviennent à saisir ce qui fait la grandeur et la petitesse de la vie de tous les jours.

 

Pour cœurs appauvris
Corinne Larochelle (Le Cheval d’août)
Issues d’un coeur d’uranium, de courtes mais irradiantes historiettes d’amour d’où ressort néanmoins un propos d’une profondeur étonnante sur la solitude, le sexe et le désir.

 

Les gens fidèles ne font pas les nouvelles
Nadine Bismuth (Boréal)
Rappelant un peu Les braves gens ne courent pas les rues, de l’américaine Flannery O’connor, les nouvelles de ce recueil, douces-amères, tendres, pénétrantes, ironiques mais surtout très réalistes sont autant de coups portés à l’hypocrisie généralisée de nos sociétés modernes. Une acuité d’observation phénoménale doublée d’un sens du dialogue rarement égalé.

 

Les noyades secondaires
Maxime Raymond Bock (Le Cheval d’août)
La violence de l’époque sublimée dans une série de nouvelles au ton mordant, au propos aussi lucide que cinglant. Un humour noir comme l’asphalte, empreint de cette forme particulière d’angoisse que l’on pourrait qualifier de sardonique.

 

Variations endogènes
Karoline Georges (Alto)
Les nouvelles de ce recueil anxiogène aux émanations aussi oppressantes que toxiques ont quelque chose de si formidablement tordu qu’elles induisent une sorte de fascination morbide pour le malheur et la menace. Une certaine culture du pire s’y étale, franchement jouissive pour peu que l’on se sente un tantinet nihiliste.

 

La héronnière
Lise Tremblay (Nomades)
Histoires de villages qui périclitent, désœuvrés, étêtés de leurs âmes, mais aussi chroniques de l’inévitable effritement d’une ruralité vouée à se désagréger, aussi bien par la force des choses que par l’inertie de ses tenanciers. D’une écriture sensible quoique cruelle, belle comme une maison abandonnée.

 

Arvida
Samuel Archibald (Boréal)

Folklore familial, menteries jaunes, ambiances gothiques, animal fantastique, mutilations, jubilations, étourderies, bouderies, songes et cauchemars : il y a de tout et plus encore dans ce recueil de nouvelles qui convoque aussi bien Anne Hébert que Poe, Hoffmann ou Maupassant, avec en bonus un petit quelque chose du père Gédéon.

 
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