Pour le 12 août, les libraires conseillent… les 10 derniers lauréats des Prix des libraires du Québec!

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Les libraires indépendants sont fiers de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Depuis le 4 août, nous proposons chaque jour une sélection d’ouvrages québécois conseillés par les libraires d’ici. Célébrons les livres de nos créateurs, célébrons les librairies de proximité!

Page Facebook de l’événement :
https://www.facebook.com/events/259521250915928/?ref=ts&fref=ts

Pour notre troisième arrêt, voici les dix derniers lauréats du Prix des libraires du Québec, cet important prix décerné par l’ensemble des libraires de la province. Le tout accompagné d’un commentaire rédigé par un libraire… De belles découvertes assurées!

 

Lauréat 2014 : Larry Tremblay, L’orangeraie (Alto)        
« Lorsque l’on referme L’orangeraie, le parfum des orangers taquine nos narines et le sable glisse entre nos doigts. L’auteur effectue ici un tour de force en évoquant de grandes questions et en exploitant de grands paradoxes. Car il s’agit bien du roman de l’opposition : le chaud au froid, l’Occident au Moyen-Orient, le Bien au Mal, mais aussi de ce qui oppose et lie les jumeaux Amed et Aziz. La vie de ces frères sera à jamais bouleversée lorsque la guerre entrera dans leur maison comme une bourrasque. On se mettra alors à jouer avec les bombes comme on jouait avec les oranges… Un roman dur porté par une écriture concise et poétique. Un roman qui nous habite et nous bouscule. »
Jérémy Laniel, librairie Carcajou (Rosemère)

Lauréat 2013 : La fiancée américaine, Eric Dupont (Marchand de feuilles)
« Captivante histoire de famille se déroulant sur un siècle, ce roman-fleuve impressionne par son souffle romanesque, sa construction habile et surtout, ses personnages flamboyants. Ce livre saura plaire tant aux amateurs de romans populaires, dans le sens le plus noble du terme, qu’aux férus de littérature les plus exigeants. »
Manon Trépanier, librairie Alire (Longueuil)

Lauréat 2012 : Samuel Archibald, Arvida (Le Quartanier)
« Lire Arvida, c’est explorer les profondeurs de l’âme humaine et ce qui l’anime de l’extérieur, comme on le ferait avec un grand arbre, des racines où grouille la vermine jusqu’à la cime d’où l’on peut contempler le monde entier. Dans les différentes histoires de ce livre, l’auteur invente sa famille, ses voisins et la foule d’individus bigarrés qui peuplent sa ville, ses souvenirs (trafiqués ou non), sa tête… Et maintenant, la nôtre. »
Anne-Marie Genest, librairie Pantoute (Québec)

Lauréat 2011 : Louis Hamelin, La constellation du lynx (Boréal)
« Le nouveau roman de Louis Hamelin est une relecture des évènements de la crise d’Octobre, un hymne au voyage dans l’histoire du Québec. Fruit de huit années de recherches et d’écriture, cet opus dorénavant incontournable jette un éclairage inédit sur un pan essentiel de notre passé. Avec sa plume acerbe et tranchée, Hamelin nous entraîne dans un tourbillon historique, où sont révélés des faits jusqu’ici cachés au public. Une fiction intense, saisissante de vérité. Une lecture obligatoire. »
Caroline Le Gal, librairie Monet (Montréal)

Lauréat 2010 : Dany Laferrière, L’énigme du retour (Boréal)
« La forme de ce Laferrière, mêlant la narration traditionnelle à la poésie, lui donne une musique, une luminosité particulière. Le narrateur, alter ego de l’auteur, apprend la mort de son père, exilé politique haïtien vivant à New York depuis un demi-siècle. Il retourne au pays où il n’a pas mis les pieds depuis trente-cinq ans. Un roman d’introspection, de réflexion, de contrastes, dans lequel le narrateur – et fort probablement l’auteur – trouve finalement la paix, après s’être occupé de la mort de “celui qui lui a donné naissance”, comme il l’écrit. »
Yves Guillet, librairie Le Fureteur (Saint-Lambert)

Lauréat 2009 : Catherine Mavrikakis, Le ciel de Bay City (Héliotrope)
« Dorénavant, il y a un morceau de ciel mauve dans le paysage de la littérature québécoise. On ne sait pas si la lumière qu’il dispense est sombre ou claire, tant il est chargé d’une profonde ambiguïté : l’orage et le beau temps y sont mêlés, le bienfait et la malédiction ne s’y distinguent plus l’un de l’autre. »
Donald Servais, librairie La Liberté (Québec)

Lauréat 2008 : Rawi Hage, Parfum de poussière (Alto)
« Ce premier roman nous transporte dans l’absurdité de la guerre civile libanaise des années 80 où survivent Georges et Bassam, deux amis à la croisée des chemins devant choisir entre la violence ou l’exil. La prose de Hage est expressive, imagée, poétique, vive et nerveuse. Ses personnages sont inoubliables. »
Jury du Prix des libraires du Québec

Lauréat 2007 : Jean-François Beauchemin, La fabrication de l’aube (Québec Amérique)
« Je me suis plongée totalement dans ce récit, dans cette rencontre avec la mort, dans ce retour à la vie, dans cette ode à l’amour, à la famille, à la beauté. Quand, quelques heures plus tard, j’ai refermé ce livre, j’ai eu l’impression, à mon tour, de revenir au monde, transformée, plus riche de cette expérience douloureuse, mystérieuse et fascinante. »
Françoise Careil, librairie du Square (Montréal)

Lauréat 2006 : Nicolas Dickner, Nikolski (Alto)
« Comment l’auteur de Nikolski a-t-il réussi à construire ce surprenant premier roman? On peut imaginer Nicolas Dickner travaillant minutieusement sur un collage structurant des indices dans l’espace et le temps. On pourrait aussi l’imaginer en train de façonner les personnages attachants, leurs quêtes individuelles et leurs cheminements entrecroisés. N’empêche le résultat : un roman débordant d’imaginaire, une écriture d’une richesse envoûtante. Pour les passionnés de “road novel”, Nikolski vous promet des moments de pur bonheur. À lire, mais surtout à relire. »
Susane Duchesne, librairie Monet (Montréal)

Lauréat 2005 : Jean Barbe, Comment devenir un monstre (Leméac)
« Jean Barbe livre un roman surprenant sur la condition humaine dans un monde chargé d’ombre et de lumière. Cette histoire déroutante et attachante nous fait entrer dans l’univers de deux personnages que tout oppose, mais qui n’auront d’autre choix que de se rencontrer. Un très beau roman sur l’absurdité de la guerre et une belle réflexion sur l’être humain, qui peut être porteur à la fois d’horreur et de beauté. »
Feu Jean Moreau, librairie Clément Morin (Trois-Rivières)

 

Source: Estelle Bachelard

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