Lire est bon pour la santé. Pourtant…

5
Publicité

Le National Endowment for the Arts (NEA) aux États-Unis a rendu publique sa dernière étude qui annonce que seulement 54% des Américains ont ouvert un livre en 2014. Ce qui veut dire que près de la moitié de la population n’a pas cru bon de le faire, une baisse qui se constate particulièrement du côté de la fiction dont les ventes de livres ont décliné plus dramatiquement que les autres genres. De 2002 à 2008, elle avait pourtant augmenté, mais elle est retournée au même nombre que l’année 2002.

Une autre recherche, cette fois-ci menée au Royaume-Uni, démontre pourtant que la lecture est bonne pour la santé. Plusieurs enquêtes ont déjà prouvé que les personnes qui lisent accusent un plus grand bien-être côté relations sociales, qu’elles possèdent une plus grande capacité d’empathie et que leurs connexions neuronales sont plus actives. Vient s’ajouter à ces bienfaits la santé psychologique et mentale. Les lecteurs seraient dans une proportion de 21% moins dépressifs et dénoteraient une estime de soi de 10% plus grande que les non-lecteurs. Ils se déclareraient également moins stressés et plus satisfaits de leur vie, tout en ayant le pouvoir de mieux faire face aux écueils.

La solution se trouve peut-être dans l’éducation et la valorisation de l’activité en tant que telle puisqu’une autre étude réalisée en 2012 a montré que la lecture ne faisait pas partie des occupations les plus populaires auprès des jeunes. Seulement 33,5% la considéraient cool et certains éprouvaient même de la gêne à être vus en train de lire.

En comparant les différents résultats, on en vient à la conclusion que l’évocation, la stimulation, la promotion, la diffusion de la lecture ne sont jamais trop présentes.

Sources :
Livres Hebdo
Le Devoir, 7 et 8 février 2015, Cahier F, page 1

[email protected] 

Publicité