Pénélope Jolicoeur est directrice générale de Communication-Jeunesse. Le spectre de ses intérêts — et de ses talents! — déborde cependant de la littérature jeunesse. Comédienne, chanteuse, humoriste et animatrice, elle a notamment ajouté une corde à son arc en devenant éditrice chez Hurlantes éditrices, maison en marge qui ose et qui a comme leitmotiv « Tout est à repenser, donc tout est à inventer ». Cette saison, elle signe une nouvelle entre rires et souvenirs dans le collectif Dans les yeux de mon père (Hugo & Cie), ouvrage qui réunit la plume de neuf humoristes féminines d’ici. Ci-dessous, trois romans qui ont marqué cette femme aux nombreux talents.

La petite et le vieux
Marie-Renée Lavoie (BQ)
Pour la plume de l’autrice qui dépeint si bien le Limoilou des années 80. Je l’avais conseillé à tous les clients que je croisais sur le plancher quand j’étais libraire parce que je trouvais que c’était l’ultime livre qui fait du bien : les dialogues sont savoureux, les personnages, attachants, et l’histoire, humaine et émouvante.

 

Lunar Park
Bret Easton Ellis (10/18)
Parce que c’est mon auteur préféré et que j’aurais pu nommer ici tous ses livres! Celui-ci est, à mon avis, son plus réussi avec toute la charge anxiogène que comporte cette « autobiographie » d’horreur qui passe habilement du rire à l’émotion dans un portrait introspectif des relations père-fils.

 

Dans la cage
Mathieu Leroux (Héliotrope)
Parce que ce gars-là, je l’aime d’amour, lui et son univers sans compromis, vrai et complexe. Dans la cage est un récit violent de transformation, empreint de cette poésie de l’intime qui caractérise l’œuvre de l’auteur. Une lecture bouleversante et formidablement rythmée qui nous emporte du côté sombre des pulsions et de la dynamique prédateur-proie.

Photo : © Marjorie Guindon

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