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Cartographies (t. 3) : Translations

Si les auteurs des deux tomes précédents s’en sont tenus à la région montréalaise, ceux de la nouvelle mouture de « Cartographies », à la portée plus vaste, ont reçu le mandat d’explorer l’outre-mer. On retrouve dans Translations des récits de dépaysement, d’identité culturelle, de découverte, de perte de repères et de déracinement. Défilent sous nos yeux les légendes et les coutumes de Naples, un héritage familial entre l’Égypte et le Québec, Londres et ses nuits pluvieuses effrénées, les rencontres solidaires à Lyon, l’Islande et ses marées grouillantes de poissons ainsi que les hasards communicatifs au sein d’un endroit immatériel. Translations explore notre relation au territoire, la notion d’espace et le mal du pays.

Déments à cheval

Une banale (l’est-elle vraiment ?) nouvelle à la télé engendre une série de dégringolades tantôt légères, tantôt irréparables. L’inondation est imminente, branle-bas de combat, c’est maintenant ou jamais ! Voici le point de départ d’un roman déjanté. Au menu : des banquets en pleine Antiquité, quelques conspirations, de mystérieux ponts en Écosse, une poignée de quidams, des châteaux et des paysans, des objets à la dérive et, surtout, des lamproies. Beaucoup de lamproies. Dans les rivières, dans les filets, dans les assiettes et dans les chairs. Déments à cheval est l’histoire de rumeurs, de petites catastrophes et de solitude aux allures de fable coriace et rocambolesque, fruit de l’imaginaire sans borne d’une auteure à la voix forte.