Alors que la parution de son ultime roman, Ignacio et ses femmes, est annoncée en octobre, Denis Monette a tiré sa révérence, lui qui comptait une trentaine de romans à son actif. Particulièrement populaire dans les années 1990 et 2000, l’auteur racontait des sagas familiales, teintées d’une dose historique et d’une pointe de romance qui plaisaient bien à ces dames. Avec plus d’un million d’exemplaires vendus, Denis Monette a connu ses heures de gloire. On se souvient d’Adèle et Amélie, de Bouquets de noce, de Marie Mousseau, d’Un purgatoire notamment, qui ont été à leur époque des livres de fond dans les librairies généralistes. Depuis plusieurs années, il avait bien sûr ralenti le rythme de ses parutions, mais ses livres trouvaient encore leur public.
D’abord journaliste culturel, Denis Monette s’est illustré en faisant des entrevues avec des artistes d’ici et d’ailleurs. Œuvrant également comme « billettiste » au sein du défunt magazine Le Lundi, il livrait ses impressions sur la vie, qui ont ensuite été publiées. Au sein du groupe Québecmag, il fut rédacteur en chef, directeur général et vice-président de la totalité des publications.
Toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.
Photo : © Alain Lefort, 2004
