Le prix Hervé-Foulon 2021 vient d’être décerné à l’autrice Aki Shimazaki pour son roman Tsubaki, paru initialement en 1999.

Rappelons que ce prix, fondé en 2012 par Hervé Foulon, l’ancien président du groupe HMH, récompense des œuvres québécoises injustement tombées dans l’oubli ou négligées. Il s’accompagne d’une bourse de 5000$.

Présidé par Marie-Andrée Lamontagne, le jury de cette année se composait de Lise Bissonnette, de Martine Desjardins, de James Hyndman ainsi que du libraire Billy Robinson. Monsieur Robinson n’a d’ailleurs pas tari d’éloges, à propos du roman de l’autrice : « En à peine plus de 100 pages, Tsubaki arrive à dresser un admirable tableau de liens familiaux fragiles. Plein de sensibilité et de pudeur, le texte reste, malgré le sujet, lumineux. Shimazaki nous transporte avec son style poétique, posé et contemplatif, mais emploie le français qui est une langue riche, belle et qui colle parfaitement avec le propos. Ces secrets que l’on garde ou que l’on tait! Sublime! »

Née à Gifu au Japon, Aki Shimazaki habite Montréal depuis 1991. Elle compte à son actif 17 romans, tous écrits en français, et qui sont autant de modèles de force, de pudeur et de concision. Le dernier en date, Sémi, paru en juin de cette année, ne faisant pas exception. Les nombreux prix littéraires qu’elle s’est vu décerner au fil des ans témoignent à ce propos de la qualité de son œuvre.

Les autres finalistes de cette année étaient : La memoria de Louise Dupré, Miss Septembre de François Gravel et Chroniques du pays des mères d’Élisabeth Vonarburg. En 2020, Jacques Benoît, pour son roman Jos Carbone, paru initialement en 1967, avait reçu les mêmes honneurs.

À découvrir :
Entrevue avec Aki Shimazaki lors de la parution de Sémi

Photo : © Marie Royer

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