Le 9 décembre dernier à la bibliothèque Jean Levy à Lille (France), l’auteure montréalaise originaire de la Bosnie-Herzégovine Maya Ombasic a reçu le Prix de la littérature de l’exil pour son roman Mostorghia. Ce livre a été édité en 2016 chez VLB éditeur au Québec en 2016 et chez Flammarion en France en 2017. Remis par l’association Les amis de V. O. qui se passionne pour la littérature étrangère, le prix veut récompenser une œuvre qui a comme thème la littérature de l’exil ou du questionnement identitaire. Le roman très autobiographique d’Ombasic où elle s’adresse à son père raconte le départ de Bosnie de la jeune Maya et de sa famille fuyant les affres de la guerre.

Mostorghia l’a emporté sur les quatre autres finalistes : Là-bas, c’est toujours loin de Corine Koch (L’Harmattan), L’étrange mémoire de Rosa Masur de Vladimir Vertlib (Métailié), Manuel d’exil. Comment réussir son exil en trente-cinq leçons de Velibor Čolić (Gallimard) et Marx et la poupée de Maryam Madjidi (Le Nouvel Attila). La lauréate reçoit une bourse de 500 euros (un peu plus de 750 dollars canadiens).

Photo : © Michel Paquet

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