Marguerite Andersen remporte le prix Émile-Ollivier 2014

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Me voilà mère. Définitivement. Irrévocablement mère à vie.
Envahie par une sorte de douceur jamais rencontrée.
Or, j’ai peur de le toucher.
Peur et envie. Peur de lui faire mal, envie de le connaître.

«La mauvaise mère», Marguerite Andersen

C’est le 25 septembre dernier que le prix Émile-Ollivier 2014  a été décerné à l’écrivaine torontoise d’origine allemande Marguerite Andersen. Son récit La mauvaise mère a obtenu la préférence du jury. « Confessions touchantes d’une femme au destin parsemé d’échecs, de regrets et de victoires, ce récit sans complaisance propose un point de vue intime sur la maternité et les déchirements qu’impliquait la volonté d’exister comme femme et comme intellectuelle à une époque de domination masculine. »

Ce printemps, Madame Andersen a déjà reçu pour ce livre le prix Trillium octroyé par le gouvernement ontarien.

En entrevue pour la revue Les libraires, Marguerite Andersen s’explique : « J’ai choisi d’être dans la vérité parce qu’il faut que les choses soient dites, ce n’est pas la peine d’embellir la réalité. J’adore les enfants, mais je sais aussi qu’il y a des moments difficiles dans la maternité. Pourquoi inventer autre chose? »

Le prix Émile-Ollivier récompense une œuvre franco-canadienne. Remis par le Conseil supérieur de la langue française, il s’accompagne d’une bourse de 5000 $.

Les finalistes

Prix Trillium

Entrevue Marguerite Andersen

Conseil supérieur de la langue française

Salon du livre de l’Outaouais

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