Les finalistes 2020 du Prix TD de littérature pour la jeunesse

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Les finalistes 2020 du Prix TD de littérature pour la jeunesse
Le Centre du livre jeunesse canadien (CLJC) et le Groupe Banque TD décernent depuis 2004 le Prix TD de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse avec à la clé une bourse de 50 000$.

Le CLJC et ses partenaires souhaitent ainsi récompenser la meilleure œuvre littéraire canadienne destinée à la jeunesse. Les cinq livres qui composent la liste des finalistes assurent déjà un sceau de qualité en matière de lectures. « Chaque année, je m’émerveille de constater à quel point notre production québécoise et franco-canadienne de livres pour la jeunesse est foisonnante et d’une grande qualité », exprime Pénélope Jolicoeur, directrice générale de Communication-Jeunesse.

Le jury est formé de Mathieu Arès, critique littéraire, Marika Brouillette-Drapeau, libraire  et Marie-Ève Guibord, bibliothécaire jeunesse.

Le gagnant sera annoncé lors d’une cérémonie virtuelle qui aura lieu à la mi-novembre.

 

Originaire de l’île de Madagascar, Olivier Le Jeune arrive dans la ville de Québec en 1629 en tant qu’esclave. Il avait 10 ans. Au-delà de son statut d’esclave, il est la première personne d’origine africaine à habiter de manière permanente au Canada. Ce livre, inspiré de ce qu’il a réellement vécu, suit le parcours d’Olivier Le Jeune, de sa capture à Madagascar jusqu’à son arrivée dans la ville de Québec. Dès 8 ans [Résumé de l’éditeur]

 

Mon ami Pierrot, il est souvent dans la lune. Comme dans la chanson. Quand il rit, on dirait une cascade de bébés dauphins qui dégringolent dans un puits sans fond. Au fil de son amitié pour son voisin de chambre, une petite fille décrit sa vie à l’hôpital. Un univers de jeux, de rêves, de confidences, de chimiothérapie et, bientôt, de deuil. Dès 6 ans [Résumé de l’éditeur]

Les étoiles, c’est un éloge à la reconnaissance de l’autre, avec toute sa richesse. C’est un hommage à l’enfance, comme toujours avec Goldstyn, qui sait écrire la candeur et l’enthousiasme, dessiner les plaisirs simples et la liberté propres aux enfants. C’est une ode à ce qui est plus fort que toutes les barrières, l’amour. Dès 6 ans
Chantal Fontaine, librairie Moderne (Saint-Jean-sur-Richelieu)

Quand le vent souffle, édité cet automne chez Comme des géants, est un album où l’auteur aborde la vie, ce grand cycle dont les effets sont appliqués à chaque organisme vivant sur Terre. Philosophique, poétique et contemplatif, le livre parle de vent et d’arbres, mais au final de vie et d’êtres vivants. Dès 5 ans
Éléna Laliberté, librairie La Liberté (Québec)

Pour résumer Pipo, il faudrait que je vous parle d’une indomptable fille rousse, de son rat obèse qui s’appelle Sportif, d’un énigmatique père-espion, d’une soeur-demi avec un zoo dans son deux et demi, d’une artiste étrange qui possède une piscine à fric et une robe-maison. Il faudrait que ce soit très drôle, mais qu’il y ait aussi de la musique triste. Du piano. Qui fait penser à la pluie. Dès 9 ans [Résumé de l’éditeur]


Prix Harry Black

Le Centre du livre jeunesse canadien attribue également chaque année le Prix Harry Black en hommage à celui qui fut entre autres président d’UNICEF Canada pendant vingt-cinq ans. Un montant de 5000$ sera remis au lauréat qui sera annoncé en même temps que celui du Prix TD. Raymond Bertin, journaliste culturel, Sophie Kurler, bibliothécaire et Sophie Michaud, chargée de cours en littérature pour la jeunesse, constituent le jury. Ci-dessous, les cinq albums en lice pour l’édition 2020.

La case 144,  Nadine Poirier (texte) et Geneviève Després (illustrations) (D’eux) Dès 5 ans
La corde à linge,
Orbie (Les 400 coups) Dès 5 ans
Des couleurs sur la Grave,
Marie-Andrée Arsenault (texte) et Dominique Leroux (illustrations) (La Morue verte) Dès 6 ans
Laurent, c’est moi!,
Stéphanie Deslauriers (texte) et Geneviève Després (illustrations) (Fonfon) Dès 7 ans
Le poisson et l’oiseau,
Kim Thúy (texte) et Rogé (illustrations) (La Bagnole) Dès 3 ans

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