Le Festival Quais du polar de Lyon s’est terminé ce dimanche alors qu’il a célébré le genre captivant du noir trois jours durant. Dès l’entrée du festival, les prix du polar/20 minutes élus par les lecteurs ont été déclarés. Rappelons que l’an passé, l’honneur avait été remporté par la Québécoise Andrée A. Michaud pour son livre Bondrée. Cette année, c’est l’Italienne Gilda Piersanti qui a reçu le prix pour son roman Illusion tragique publié aux éditions Le Passage. « Dans ce thriller de l’enfance menacée, Gilda Piersanti interroge les méandres infinis de la perversité », annonce le résumé de l’éditeur.

« – Contrairement à toi, moi je ne me sens pas coupable. Et c’est cette absence de culpabilité qui me rend invulnérable. Je ne reviens jamais sur ce que j’ai fait, je n’ai pas d’autres émotions que celles que je me permets d’avoir. Et il en va de même pour les sentiments : j’en connais une assez courte liste que j’ai appris à maîtriser, et la culpabilité n’en fait pas partie. »

Des livres consacrés au genre ont été récompensés dans d’autres catégories. En jeunesse, Le mystère de Vandam Pishar d’Anne-Gaëlle Balpe (L’école des loisirs) a remporté la palme. Le prix BD a quant a lui été décerné à Matz et à Léonard Chemineau pour Le travailleur de la nuit (Rue de Sèvres), tandis que le prix Polar en séries, qui récompense un bon polar qui possède aussi des caractéristiques intéressantes à l’adaptation d’une série télévisée, est revenu à L’avocat, un roman graphique construit par Laurent Galandon, Franck Giroud et Frédéric Volante (Le Lombard).

 

Crédit photo : Sophie Bassouls

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