Témoins de notre époque et en plein essor, les écofictions, les dystopies, les romans de retour à la terre, les textes à saveur militante ou la poésie mordante contribuent à alimenter les réflexions concernant notre relation à la nature. Peu importe le genre, les auteurs et les autrices nous offrent une variété de vies, d’hypothèses ou de scénarios possibles à travers leurs livres. C’est encore plus tangible avec les romans dits écologiques puisque ceux-ci nous permettent d’appréhender le monde à venir.
Voici donc ces romans qui nous invitent à rêver d’un monde plus vert :
Humus, Gaspard Koenig (L’Observatoire)
Et vous passerez comme des vents fous, Clara Arnaud (Actes Sud)
Le jour des caméléons, Ananda Devi (Grasset)
Feu le vieux monde, Sophie Vandeveugle (Denoël)
Dans la réserve, Hélène Zimmer (P.O.L)
Orchidéiste, Vidya Narine (Les Avrils)
Sans doute révélateur d’une préoccupation sous-jacente, le comité du Prix des libraires du Québec du volet étranger de la catégorie roman a lui aussi remarqué la qualité et la pertinence de deux titres de cette liste. En effet, Le jour des caméléons figurait sur la liste préliminaire tandis qu’Humus, lui, est finaliste pour le même prix. Humus a également remporté en 2023 le prix Interallié. On se rappellera également qu’en 2021 le Québécois Antoine Desjardins a remporté le Prix du roman d’écologie pour Indice des feux, publié chez La Peuplade ainsi que chez BQ.
Le Prix du roman d’écologie est tout récent. Créé en 2018, il rappelle que l’écologie s’intègre dans toutes les sphères de nos vies et que la fiction peut favoriser une meilleure conscience de nos responsabilités citoyennes. Son jury, composé d’enseignants, de journalistes et d’auteurs, a à cœur l’environnement. Des étudiants et des étudiantes complètent l’équipe, afin de refléter le dynamisme et l’implication des jeunes face à l’actualité verte. Le lauréat sera connu le 14 mai prochain.
