C’est Anthony Doerr, pour son roman La Cité des nuages et des oiseaux, paru chez Albin Michel, qui a remporté la palme.

Fabuleuse plongée à travers le temps, La Cité des nuages et des oiseaux entremêle les mythes aux enjeux actuels, avec comme toile de fond un manuscrit, porteur d’espoir et de sagesse, qui apparaît dans les mains d’une fillette lors du sac de Constantinople et qui laisse encore des traces, des siècles plus tard, en 2146, dans un vaisseau en partance pour un monde meilleur. Véritable hommage à la littérature, labyrinthe aux dédales fascinants, La Cité des nuages et des oiseaux est à la fois une fresque historique autant qu’un roman aux allures dystopiques.

Anthony Doerr succède à Joyce Maynard, qui a reçu le prix en 2021 pour son livre Où vivaient les gens heureux, publié chez Philippe Rey. Il avait auparavant reçu le prix Pulitzer en 2015 pour son roman Toute la lumière que nous ne pouvons voir.

Depuis 2015, le Grand Prix de littérature américaine est remis à un roman américain traduit en français. Les autres finalistes étaient les suivants :

Cléopâtre et Frankenstein, de Coco Mellers (Anne Carrière)

La douceur de l’eau, de Nathan Harris (Philippe Rey)

Arpenter la nuit, de Leila Mottley (Albin Michel)


Photo : © Librairie Mollat

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