Le Prix des romancières 2021, d’une valeur de 3 000 euros, a été décerné à Andreï Makine pour son roman L’ami arménien paru aux éditions Grasset en janvier dernier. Le roman a été élu gagnant dès le premier tour de votes.

La présidente du jury, l’autrice Michèle Kahn, explique son choix : « J’ai surtout été sensible au message fondamental qui traverse [le] roman : rien ni personne ne mérite la haine. Et c’est notre capacité d’amour envers les autres qui nous rend aptes à réussir une existence humaine ».

Dans la description du livre, on parle d’un roman traitant d’une amitié de jeunesse qui révèle un épisode crucial de la vie d’Andreï Makine. Le narrateur, qui vit dans un orphelinat de Sibérie, devient le garde du corps d’un garçon de son âge, Vardan, persécuté par les autres en raison de sa pureté et de sa santé fragile.

En suivant ces deux adolescents, nous arrivons dans un quartier déshérité, le Bout du diable, où réside une petite communauté d’Arméniens venus soutenir leurs proches emprisonnés à 5 000 kilomètres de leur patrie. Dans la lumière d’une double nostalgie –  celle des Arméniens pour leur pays natal et celle de l’auteur pour son ami disparu – ce roman s’impose d’évidence comme un grand classique.

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Photo d’Andreï Makine : © JF Paga, éditions Grasset

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