Le 7 mai dernier, le Goncourt de la nouvelle, le Goncourt du premier roman ainsi que le Goncourt de la poésie ont été remis dans le célèbre restaurant parisien qui accueille chaque premier mardi du mois, et ce, depuis 1914, les jurés du prix Goncourt.

                                 

Marie Gauthier a été nommée lauréate du Goncourt du premier roman pour Court vêtue, publié aux éditions Gallimard et paru au Québec en février 2019.

« Roman bref, tenu et retenu et qui par sa thématique aurait pu être graveleux. Pourtant rien jamais n’est au-delà d’une écriture d’une grande pudeur, qui concilie l’érotisme avec une retenue qui nous ont fait paraître ce livre remarquable. »
Commentaire de Philippe Claudel, membre du jury depuis 2012

L’an passé, le prix avait été remis à Maryam Madjidi pour Marx et la poupée publié en France aux éditions Nouvel Atilla puis au Québec aux éditions Héliotrope.

C’est l’auteure Caroline Lamarche qui a été couronnée lauréate du Goncourt de la nouvelle pour son recueil Nous sommes à la lisière publié aux éditions Gallimard.

Ces neuf nouvelles nous placent à la lisière de deux mondes, là où se croisent humains en déroute et animaux semi-sauvages. Chacun tente de rejoindre l’autre, mais l’on ne sait qui, de la bête ou de l’humain, est en quête de protection.
[Résumé de l’éditeur]

En 2018, le prix avait été remis à Régis Jauffret pour son recueil Microfictions 2018 également publié aux éditions Gallimard.

Le Goncourt de la poésie, remis annuellement à un poète pour l’ensemble de son œuvre a été remis à Yvon Le Men. Parmi la longue liste de publications de cet auteur prolifique, qui comporte également des romans, des nouvelles et des récits, le jury a particulièrement tenu à souligner la richesse des recueils Une île en terre et Le poids d’un nuage tous deux parus aux éditions Bruno Doucey.

L’heure n’est plus à l’espace clos de l’enfance, aux parents, aux voisins, mais aux fenêtres que l’on ouvre, aux portes que l’on pousse, aux vastes horizons que le regard embrasse. L’oiseau ne chante plus sur son arbre généalogique, il vole désormais à la rencontre du monde.
Extrait du résumé de l’éditeur / Le poids d’un nuage

L’an passé, c’est l’auteure Anise Koltz qui avait reçu cette importante distinction.

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