Le prix Goncourt des lycéens a été attribué à David Diop pour Frère d’âme (Seuil).

C’est réuni à l’hôtel de ville de Rennes, pour une délibération finale, que les lycéens ont élu Frère d’âme, devant Le malheur du bas (Albin Michel) d’Inès Bayard et La vraie vie (l’Iconoclaste) d’Adeline Dieudonné, faisant de David Diop le 31e lauréat du prix Goncourt des lycéens.

Né à Paris en 1966, David Diop a grandi au Sénégal et est actuellement maître de conférences à l’Université de Pau. Dans Frère d’âme, il donne la parole aux tirailleurs sénégalais engagés dans la Première Guerre mondiale et livre une évocation dense et bouleversante des horreurs de la guerre.

Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l’attaque contre l’ennemi allemand. Les soldats s’élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre. Son évacuation à l’arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d’ultime et splendide résistance à la première boucherie de l’ère moderne. [Résumé de l’éditeur]

Rappelons que l’an dernier, le prix Goncourt des lycéens avait été remis à Alice Zeniter pour L’art de perdre (Flammarion).

 

Photo : © Hermance Triay 

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