Dix-huit romans français et quinze romans étrangers constituent la première sélection du prix Femina 2020.

Evelyne Bloch-Dano, Claire Gallois, Anne-Marie Garat, Paula Jacques, Christine Jordis, Mona Ozouf, Josyane Savigneau et Chantal Thomas en forment le jury. Celui-ci a opté pour la diversité, du premier roman aux œuvres d’auteurs plus établis. Dans la sélection étrangère, on retrouve Colson Whitehead, deux fois lauréat du Pulitzer qu’il reçoit en 2017 pour Underground Railroad et en 2020 pour Nickel Boys (Albin Michel) titre qui se retrouve dans la liste du Femina. On peut aussi voir Les lionnes (Seuil) de Lucy Ellmann dans la catégorie des romans étrangers, livre constitué d’une seule phrase d’un millier de pages, forme qui illustre bien le propos d’une femme au foyer prise dans la course effrénée du quotidien.

Les 2 et 23 octobre prochain, les deuxièmes et troisièmes sélections seront dévoilées. Le gagnant sera pour sa part connu le 3 novembre.

L’an passé, le Femina avait récompensé Sylvain Prudhomme pour Par les routes (Gallimard), Manuel Vilas pour Ordesa (Du sous-sol) et Emmanuelle Lambert pour Giono, furioso (Stock).

18 romans français du Femina 2020

Carnet d’adresses de quelques personnages fictifs de la littérature, Didier Blonde (Gallimard)

Héritage, Miguel Bonnefoy (Rivages)

Saturne, Sarah Chiche (Seuil)

Barroco Bordello, Thierry Clermont (Seuil)

Le tailleur de Relizane, Olivia Elkaïm (Stock)

La femme-écrevisse, Oriane Jeancourt-Galignani (Grasset)

Nature humaine, Serge Joncour (Flammarion)

Chavirer, Lola Lafon (Actes Sud)

Histoire du fils, Marie-Hélène Lafon (Buchet/Chastel)

Un jour ce sera vide, Hugo Lindenberg (Bourgois)

Quitter Madrid, Sarah Manigne (Mercure de France)

Une piscine dans le désert, Dianne Mazloum (JC Lattès)

Sous le ciel des hommes, Diane Meur (Sabine Wespieser)

Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin (La manufacture de livres)

Amrita, Patricia Reznikov (Flammarion)

Une bête aux aguets, Florence Seyvos (L’Olivier)

Vladivostok Circus, Elisa Shua Dusapin (Zoé)

La belle lumière, Angélique Villeneuve (Le Passage).

 

15 romans étrangers du Femina 2020

Eliete, la vie normale, Dulce Maria Cardoso, traduit par Elodie Dupeau (Chandeigne)

American Dirt, Jeanine Cummins, traduit par Françoise Adelstain et Christine Auché (Philippe Rey)

Les lionnes, Lucy Ellmann, traduit par Claro (Seuil)

Sublime royaume, Yaa Gyasi, traduit par Anne Damour (Calmann-Lévy)

Les graciées, Kiran Millwood Hargrave, traduit par Sarah Tardy (Robert Laffont)

Aria, Nazanine Hozar, traduit par Marc Amfreville (Stock)

Ce que je ne veux pas savoir et Le coût de la vie, Deborah Levy, traduits par Céline Leroy (Du sous-sol)

Poison florilegium, Annalena McAfee, traduit par Sarah Tardy (Belfond)

Apeirogon, Colum McCann, traduit par Clément Baude (Belfond)

Betty, Tiffany McDaniel, traduit par François Happe (Gallmeister)

La dernier interview, Eshkol Nevo, traduit par Jean-Luc Allouche (Gallimard)

Retour à Martha’s Vineyard, Richard Russo, traduit par Jean Esch (Quai Voltaire)

Patagonie Route 203, Eduardo Fernando Varela, traduit par François Gaudry (Métailié)

Nickel Boys, Colson Whitehead, traduit par Charles Recoursé (Albin Michel)

 

Photo de Colson Whitehead : Madeline Whitehead

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