Le 1er octobre, l’Université de Waseda à Tokyo inaugurera la Maison internationale de la littérature, aussi appelée bibliothèque Haruki Murakami.

Ce bâtiment, reconverti par l’architecte de renommée internationale, Kengo Kuma, regroupera 3000 livres en éditions originales de l’auteur japonais, ainsi que des lettres, des manuscrits, des archives et d’autres papiers personnels. Une réplique du bureau d’Haruki Murakami ainsi qu’une station de radio occuperont une autre partie de l’espace. Ce lieu, entre café littéraire et bibliothèque, sera voué à l’étude de la littérature japonaise et internationale.

L’auteur a une idée précise de ce que doit être ce lieu : « Je veux faire de cet endroit un lieu où les étudiants partageront librement leurs idées plutôt que de se contenter de recevoir passivement l’enseignement de leurs professeurs », a expliqué Haruki Murakami au magazine Nikkei Asia.

Avec quatorze romans traduits dans une cinquantaine de langues et vendus à plusieurs millions d’exemplaires, Haruki Murakami, à 72 ans, est l’auteur japonais le plus lu dans le monde. Ne pensons qu’à Kafka sur le rivage ou à son roman La ballade de l’impossible, porté au cinéma en 2010 ou, plus récemment, à sa trilogie 1Q84, encensée par la critique. Souvent rattachée au réalisme magique, dans une langue qualifiée de limpide, son œuvre trouve écho partout sur la planète.

Bien que reconnaissant de l’honneur qu’on lui fait, l’auteur à la réputation discrète et fuyant les caméras aurait cependant préféré que l’ouverture de la bibliothèque portant son nom ne s’officialise qu’après sa mort.

Photo : © Cédric Martigny / Opale / Belfond

Publicité