L’économiste indépendant Ianik Marcil a fait paraître dernièrement le livre L’élan vers l’autre aux éditions Somme toute, un recueil de chroniques choisies qu’il a écrites de 2014 à 2017 dans le magazine L’Itinéraire. L’auteur a d’ailleurs cédé ses droits d’auteur à l’organisme.

Lors du lancement du livre qui a eu lieu le 7 mars dernier, la création du prix Ianik Marcil a été annoncée. L’initiative est de Monsieur Marcil lui-même et s’adresse aux camelots de L’Itinéraire. Le prix sera remis pour le meilleur texte d’opinion socioéconomique et sera accompagné d’un montant de 250$. Le premier lauréat sera couronné au courant de cette année.

Ianik Marcil a aussi fait paraître en 2016 le livre Les passagers clandestins : Métaphores et trompe-l’œil de l’économie, a dirigé la rédaction de Sortir le Québec du pétrole (2015) et a collaboré à l’écriture de Mieux d’État de Martine Ouellet (2015). C’est avec clarté et humanisme que Ianik Marcil aborde ses sujets.


« Les vantardises du progrès cachent un immense mensonge : les sacrifices humains pour en arriver là. La richesse de l’Occident s’est réalisée au détriment des mondes colonisés, des mondes volés, violés et détruits, elle s’est constituée à coup d’esclavage, de travail d’enfants, de 8 guerres, de conditions de vie inavouables. Le capitalisme a fini par s’approprier les gloires du progrès, par se donner un visage triomphant, avec son offre infinie de plaisirs anesthésiants. Dans un monde où l’argent fait foi de tout, où le calcul est devenu un mode de pensée, où le chiffre remplace l’idée, il n’est pas étonnant de voir l’écart entre les pauvres et les riches atteindre des sommets scandaleux. Le monde des échanges a perdu ses repères. Jusqu’où iront ces froids calculs ? » Extrait de la préface de Serge Bouchard dans L’élan vers l’autre de Ianik Marcil

 

 Crédit photo :  Mario Jean / MADOC Studio 

Publicité