Autoportrait de Paris avec chat de Dany Laferrière, aux éditions du Boréal

De quoi ça parle?
Pour sa première parution depuis qu’il est académicien, Dany Laferrière nous amène complètement ailleurs, tout en poursuivant sa réflexion sur l’acte créateur (Journal d’un écrivain en pyjama et J’écris comme je vis). Ayant davantage l’allure d’une bande dessinée que d’un roman, cette nouvelle œuvre, calligraphiée et dessinée à la main, dresse un portrait personnel de Paris, de son Paris littéraire. Parce que c’est d’abord par les livres que l’auteur a découvert la ville. En plus d’être en fête et d’être « la ville où il y a le plus de livres au monde », Paris se retrouve souvent dans la fiction, des écrivains s’y baladent, des écrivains y vivent ou y ont vécu. Au gré de ses pérégrinations, Dany Laferrière croise notamment Borges, Hemingway, Vian, Queneau, Sartre et Camus. L’écrivain fait également un détour par Montréal et par Haïti, des passages obligés dans son œuvre, des lieux importants dans sa vie. Et évidemment, dans Autoportrait de Paris avec chat, il y a forcément un chat, et celui-là parle. Tout est permis dans cette œuvre singulière, spontanée et surprenante qui nous entraîne dans l’univers créatif et artistique d’un grand écrivain au cœur de ses thèmes de prédilection et de ses influences littéraires.

Du même auteur
L’odeur du café (Typo), Je suis un écrivain japonais (Boréal), J’écris comme je vis (Boréal), L’énigme du retour (Boréal), L’art presque perdu de ne rien faire (Boréal), Journal d’un écrivain en pyjama (Mémoire d’encrier), Tout bouge autour de moi (Mémoire d’encrier) et Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo (Mémoire d’encrier)

Citation
« Paris est une des rares villes qu’on connaît avant d’y être. On l’a tant lue. Les écrivains aiment la décrire. On n’est pas dans une ville mais dans un roman. »

À lire si vous avez aimé

Le seul instant de Robert Lalonde (Boréal)

Le Paris de Monique Giroux de Monique Giroux (VLB éditeur)

Le calepin d’un flâneur de Félix Leclerc (Fides)

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