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Traverser la nuit

Le dernier roman de Marie Laberge saura vous réchauffer le cœur. L’intrigue est toute simple : Emmy est une personne plutôt atypique dans la mesure où jamais elle ne prend sa place, jamais elle ne s’accorde l’importance d’interagir avec les autres. Dès qu’un lien semble vouloir se développer, elle préfère fuir et refaire sa vie. C’est ainsi depuis cinquante ans, et ça lui convient. Pourtant, cette fois-ci quelque chose cloche. Elle a fui encore, mais sans cesse elle ressasse des souvenirs, des paroles transcrites dans un cahier. Dans son nouveau logement, la bonté que lui témoignent ses voisins de chambre la déstabilise. Comment font-ils pour s’attacher à elle qui ne leur adresse même pas la parole ? Une lecture « feel good » contenant d’innombrables perles de Mme Laberge.

Une fille pas trop poussiéreuse

La fin d’une histoire d’amour qui se transforme en fin du monde, littéralement. Voici ce que nous propose Matthieu Simard dans son dernier roman. Ce n’est pas tous les jours que l’amour, la mort, la souffrance et… la mijoteuse se côtoient dans une histoire aussi absurde qu’étonnante ! Fidèle à son habitude, Simard maîtrise habilement l’équilibre entre la réflexion et le rire. Le texte si magnifiquement rendu nous plonge dans une poésie postapocalyptique et un humour plus que savoureux. La nostalgie du personnage nous renvoie à notre propre existence, tandis que sa vie version fin du monde nous propose une tout autre réflexion. Comment survit-on dans un environnement hostile qui nous gruge le corps et le moral à chaque respiration ? Comment écrit-on une histoire où tout le monde meurt mais qui fait terriblement rire ? On n’a qu’à demander à Matthieu Simard, il est maître en la matière.