Sous l’emprise de l’hypnose sans le savoir, Chloé, qui mène une vie plutôt tranquille, se met soudainement à avoir des comportements insolites. Le pire, c’est que chaque jour elle oublie ses moments de folie de la veille. En plus de se comporter n’importe comment, la voilà aussi amnésique! Comment faire pour retrouver son état normal? Alors que son amie Suzie tente de l’aider à reprendre la maîtrise de sa vie, Chloé espère que ses agissements ne lui nuisent pas au travail ou ne fassent pas fuir l’homme qu’elle vient de rencontrer. C’est avec humour que la prolifique Martine Labonté-Chartrand raconte ses histoires, et son nouveau roman ne fait pas exception.

Quelle a été l’étincelle qui vous a donné envie d’écrire ce roman?
C’est Messmer qui m’a donné l’envie d’écrire ce roman. J’ai vu un de ses spectacles à la télévision et j’ai trouvé que ses dons étaient vraiment impressionnants. J’ai dit à mon mari : « Imagine s’il oubliait de ramener quelqu’un après l’hypnose! », et ça a été le déclic pour mon intrigue. Je devais aller voir son spectacle, qui a malheureusement été annulé, et je dois dire que je m’y rendais avec une certaine crainte d’être hypnotisée. Personnellement, je n’aimerais pas être sous l’emprise de l’hypnose, mais je ressens tout de même une certaine curiosité par rapport à cette idée. C’est la raison pour laquelle j’ai exploité ce thème dans le roman.

Pourquoi est-ce important pour vous d’insuffler de l’humour dans vos histoires?
J’essaie le plus possible de refléter la personne que je suis à travers mes personnages. L’humour et les répliques bien senties me caractérisent bien; toute personne qui me connaît, y compris mes élèves, pourrait le confirmer. Je ne peux pas m’empêcher de faire de l’ironie, ça fait partie de moi, alors il est évident que les répliques de mes romans reflètent ce trait de ma personne. On ne peut pas passer notre vie à être sérieux; la vie est trop courte pour ça.

La quête amoureuse et l’amitié semblent vous interpeller. En quoi ces thèmes vous inspirent-ils?
Je suis une incorrigible romantique. J’imagine mal un roman où il n’y a pas d’histoire d’amour. J’aime imaginer différentes manières par lesquelles des gens peuvent entrer en contact et entamer une relation. Je n’ai pas la prétention de croire que toutes mes histoires pourraient fonctionner à long terme, mais j’aime offrir à mes lecteurs la possibilité d’envisager une suite possible à l’histoire embryonnaire de mes personnages. L’amitié vient au second plan. Je n’ai que quelques bonnes amies très proches, mais nos relations ressemblent à celles que je tente d’établir dans mes romans, c’est-à-dire une relation où personne ne juge l’autre et où l’entraide prime sur tout. L’amour et l’amitié sont des thèmes auxquels chaque personne peut s’identifier et qui, à mon avis, permettent aux lecteurs de se plonger rapidement dans l’histoire.

En plus d’être l’auteure de plusieurs romans, vous êtes enseignante de français au secondaire. Qu’est-ce qui vous a poussée à vous tourner vers l’écriture? Que représente l’écriture pour vous?
J’ai toujours aimé écrire. J’ai commencé lorsque j’étais au secondaire, justement, mais j’ai publié mon premier roman beaucoup plus tard. Je suis une personne qui a beaucoup de choses à dire, mais qui a de la difficulté à communiquer ses émotions et ses réflexions. C’est plus simple pour moi de passer par l’écriture pour y arriver. Mon choix de carrière n’est pas lié à ma passion, mais est tout de même utile, puisque je profite de la flexibilité de mon horaire pour rédiger. Pour moi, l’écriture est un mode de vie. Je m’installe tous les jours devant mon ordinateur et j’ai toujours un projet en cours. On m’a même déjà surnommée la Lucky Luke de l’écriture, puisque j’ai écrit 26 romans en six ans, et je compte bien continuer à publier encore de nombreuses années; tant que la passion et l’inspiration ne se seront pas essoufflées.

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