Pascal Girard: Un Valentin pour la rentrée

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Une bande dessinée illustrée par Pascal Girard et scénarisée par l’humoriste et cinéaste Yves Pelletier, ça ressemble à quoi? «C’est loin de ce que je fais normalement», répond du tac au tac l’auteur de Jimmy et le Bigfoot. Entrevue avec le dessinateur de Valentin, qui sortira bientôt aux éditions La Pastèque.

Comment en êtes-vous arrivé à collaborer avec Pelletier?
C’est Yves qui m’a approché. À la base, il avait l’idée de faire un moyen métrage. Mais, comme c’est plus difficile à financer et que c’est moins bien reçu qu’un long ou un court métrage, le projet s’est transformé en bande dessinée.

Et que retrouve-t-on de si différent dans Valentin?
C’est vraiment l’univers d’Yves. On sent son côté romantique, alors que mes trucs à moi sont souvent plus mélancoliques. Par exemple, mes personnages sont presque toujours des perdants! Dans Valentin, ils ont une vie, des amis… Et, surtout, ça finit bien!

On reconnait ton style dans le rythme et le dessin…
Pour Valentin, je suis seulement dessinateur, mais j’ai collaboré au scénario dans le sens où c’est moi qui ai fait le découpage. J’ai donc pu décider du rythme.

Après Valentin, ta prochaine BD sera éditée chez Delcourt. Est-ce une forme de consécration pour un bédéiste québécois d’être publié en France?
Je vois plutôt ça comme un défi. En même temps, c’est le projet qui m’a demandé le moins de compromis. J’ai vraiment eu carte blanche pour Consortium. En plus, il s’agit d’une BD en noir et blanc de 160 pages, sans case. Ça ne ressemble pas à ce que Delcourt a l’habitude de publier!

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