Ils ne sont pas encore parus qu’ils sont déjà sur toutes les lèvres. D’une tribune à l’autre, on scande leur titre, on encense leur contenu. Souvent, on dit d’eux qu’ils sont des « best-sellers » avant même de les avoir mis en marché; le nom de leurs auteurs à lui seul est un laissez-passer pour le palmarès des meilleures ventes. Ces livres qui ont du succès, qu’ont-ils de plus que les autres? Sont-ils le produit d’une recette secrète, le fruit du hasard, le résultat d’une mystérieuse alchimie? Portrait d’un phénomène qui ne date pas d’hier.

Dans ce dossier

Éric St-Pierre

Éric St-Pierre travaille dans le milieu de l’édition depuis 2011. Mentionner qu’il connaît les rouages du milieu littéraire n’est donc pas sans intérêt, vu le sujet abordé dans Comment écrire Comment écrire un best-seller. Roman épistolaire dont le lecteur n’a accès qu’aux lettres écrites par l’auteur à succès à sa nièce qui rédige elle-même un guide pour devenir auteur de best-sellers, ce livre humoristique recèle une foule d’idées reçues (il est plus vendeur d’être un homme qu’une femme, ainsi, mieux vaut pour les demoiselles de prendre un pseudonyme ; il ne faut pas hésiter à choquer ou à vexer ses lecteurs, etc.), dont plusieurs font rire jaune tellement leur énormité n’est pas si loin de la réalité… Éric St-Pierre, dans son roman comme dans ses réponses, prouve qu’avec un peu d’humour, il est possible de pointer gentiment du doigt certaines absurdités.

Le fabuleux destin des best-sellers

S’il est presque impossible de déceler la recette secrète pour écrire un best-seller, comme aime nous le rappeler Éric St-Pierre dans sa parodie de livre psycho-pop Comment écrire Comment écrire un best-seller, il est possible, en revanche, d’identifier un best-seller. C’est même devenu un métier : celui de l’éditeur. On aura beau rabattre les ambitions mercantiles des éditeurs, en tant que bon Québécois qui épouse les idéaux d’égalité, de fraternité et de kale frisé, la vérité reste que sans best-seller, il y aurait beaucoup moins de livres qui se publieraient. Pourquoi? Tout simplement parce que ce sont ces ouvrages, destinés à un succès commercial, qui propulsent les éditeurs – et la littérature en général – vers de nouveaux sommets (capitalistes, certes, mais parfois même littéraires!).

La petite histoire (à succès) du best-seller au Québec

Le tout premier best-seller québécois a célébré ses 100 ans l’an dernier, c’est donc dire que le phénomène de succès de librairie n’a rien de neuf, même s’il demeure assez récent, toutes proportions historiques gardées.

La grande messe du livre

Nous avons demandé à Arnaud Foulon, vice-président du Groupe HMH, de nous raconter le déroulement d’une foire du livre de Francfort, en Allemagne. En grand habitué de l’événement, il nous fait vivre ce grand carnaval du livre où défilent éditeurs et agents lors d’un rendez-vous mondial annuel. Oui, la foire c’est quelque chose de grand. Très grand.

10 conditions gagnantes pour créer un best-seller

Ils ne sont pas encore parus qu’ils sont déjà sur toutes les lèvres. D’une tribune à l’autre, on scande leur titre, on encense leur contenu. Souvent, on dit d’eux qu’ils sont des « best-sellers » avant même de les avoir mis en marché; le nom de leurs auteurs à lui seul est un laissez-passer pour le palmarès des meilleures ventes. Ces livres qui ont du succès, qu’ont-ils de plus que les autres? Sont-ils le produit d’une recette secrète, le fruit du hasard, le résultat d’une mystérieuse alchimie? Portrait d’un phénomène qui ne date pas d’hier.