Les personnalités 2012 craquent pour…

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Des détours électrisants, des carrefours insolites, des routes cahoteuses, des collines escarpées : les auteurs et éditeurs d’ici nous amènent sur de bien beaux sentiers. Poursuivez la randonnée parmi les meilleurs ouvrages de l’année 2012.

Pauline Marois craque pour: Au hasard la chance (Michel Tremblay, Leméac)

« Michel Tremblay est sans conteste un de nos grands auteurs québécois. Ses personnages, plus vrais que nature, sont vivants, attachants, colorés. Il sait rendre hommage aux femmes d’une façon toute particulière, et lire ses romans est pour moi un plaisir toujours renouvelé! »

Alors que plusieurs ont clamé que le premier ministre du Canada ne lisait pas, voilà que la chef du Parti québécois démontre au contraire son soutien à la culture, à la lecture. Cette femme de tête et de cœur est passée cette année à l’histoire en devenant la première femme première ministre du Québec.

 

Jocelyne Saucier craque pour : Pour sûr (France Daigle, Boréal)

« Mon livre de l’année, c’est pour Pour sûr de France Daigle, car il m’a accompagnée pendant six mois : 700 pages ludiques, intelligentes et d’une grande tendresse. À lire à petites lampées pour vraiment déguster. Pas grave si on perd le fil, France Daigle nous en a laissé plein d’autres le long de son labyrinthe. »

Les éloges et les honneurs ne tarissent pas pour Il pleuvait des oiseaux (XYZ), quatrième œuvre de l’auteure dont l’histoire touchante va droit au cœur des lecteurs et des jurys. De plus, rappelons que ce roman au parcours merveilleux sera adapté au cinéma.

 

Gabriel Nadeau-Dubois craque pour : Université inc. (Éric Martin et Maxime Ouellet, Lux)

« Je ne sais pas si c’est le meilleur livre, mais c’est très certainement celui qui a le plus marqué la vie des Québécois et Québécoises en 2012. Université inc. est certainement une des inspirations principales de ceux et celles qui se sont mobilisés ce printemps. Analyse profonde de la transformation des universités et statistiques-chocs, ce livre est un incontournable pour tous ceux qui désirent comprendre les raisons qui ont poussé des centaines de milliers d’étudiants à se mobiliser ce printemps. »

Pour Gabriel Nadeau-Dubois, militant étudiant et ex-coporte-parole de la CLASSE, le livre « offre la possibilité de la réflexion, à la fois à l’auteur et au lecteur. Si nous sommes parfois séduits par la rapidité du virtuel, le livre nous force à prendre le temps. Si les réseaux sociaux peuvent informer, je ne crois pas qu’ils puissent convaincre, et encore moins faire réfléchir. Voilà la force du livre, qui s’exprime jusque dans sa matérialité même : il nous contraint à cesser de courir, pour découvrir, lentement, une pensée ».

 

David Desjardins craque pour : Charlotte before Christ (Alexandre Soublière, Boréal)

« Chronique de la dérive sentimentale d’une génération de jeunes bourgeois pétris par l’ennui, ce roman commet l’exploit de toucher à la vérité dans son exacte radiographie d’une humanité qui avance dans le noir, égarée dans le no man’s land entre le romantisme enfantin et le cynisme débilitant. »

« J’ai souvent le sentiment que ce sont les romanciers qui parviennent le mieux à m’expliquer le monde », écrivait David Desjardins, dont la plume aussi agile que dégourdie s’est fait remarquer en 2012 au point que l’ancien rédacteur en chef du Voir (Québec) s’est vu confier une chronique au Devoir. Ce fin observateur signe également des textes pour Voir, L’actualité, Vélo Mag et MSN.ca.

 

Cœur de pirate craque pour : Charlotte before Christ (Alexandre Soublière, Boréal)

« Ce livre représente bien l’amour qui ne se respecte pas et expose des enjeux qu’a connus ma génération. »

La belle tatouée aura fait parler d’elle en 2012, autant grâce aux trois Félix remportés lors du dernier gala de l’ADISQ que grâce à son deuxième album, Blonde, paru en novembre. En moins de quatre ans, Béatrice Martin – de son vrai nom – aura eu la chance de partager le micro avec Robert Charlebois, Francis Cabrel, David Usher et bien d’autres.

 

Guillaume Wagner craque pour : Notre indépendance (Collectif, Stanké)

« En 2012, avec le début de ma première tournée à travers le Québec, je n’ai pas eu le temps de lire beaucoup. J’ai par contre eu le temps d’écrire pour le livre Notre indépendance, j’ai donc lu le reste du livre. Une belle courtepointe d’opinions nouvelles et diverses sur le sujet. »

Son humour corrosif lui attire parfois les foudres de ses auditeurs. Qu’à cela ne tienne, son premier spectacle figurait parmi les plus attendus cette année. La nouvelle tête d’affiche en humour s’est taillé une place de choix grâce à son humour cinglant et surtout, sa passion du métier.

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