Les mystères de Hobtown (t. 1) : L’affaire des hommes disparus 
Kris Bertin et Alexander Forbes (trad. Alexandre Fontaine Rousseau), Pow Pow, 306 p., 29,95$
Premier tome de la série, cette bande dessinée se déroulant dans les années 90 est un hommage aux romans policiers pour adolescents – on pense certes aux 4 As, mais aussi à la série Notdog –, du moins jusqu’à ce que l’horreur s’immisce pour donner quelques frissons bien accueillis et ragaillardir le lecteur qui aurait cru pouvoir deviner le déroulement des péripéties. Dans la petite ville de Hobtown, les disparitions se font de plus en plus nombreuses. Au moment où le père de Sam s’évapore, l’enquête du club de détectives formé par quelques élèves du secondaire débutera. Et c’est dès lors que le lecteur sera prisonnier de cette petite merveille de BD!

Choses à faire un jour de pluie
Marissa Stapley (trad. Léa Drouet), Mercure de France, 276 p., 46,95$
Ce n’est pas une, mais plusieurs disparitions qui fomentent les péripéties de ce roman de l’auteure torontoise Marissa Stapley. D’abord celle de l’homme que Mae allait épouser. Quelle surprise lorsqu’elle découvre qu’il est un escroc poursuivi par la police! Elle retournera donc vivre chez ses grands-parents, qui l’ont prise sous son aile lorsque sa mère et son père sont morts de façon inexpliquée dans la fonte des glaces, aux abords du Saint-Laurent, là où la disparition de son ami d’enfance est également survenue… Parviendra-t-elle à éclaircir tous ces mystères, tant d’années plus tard?

Marche blanche
Claire Castillon, Gallimard, 176 p., 29,95$
Et si vous perdiez votre fille de 4 ans, enlevée dans un parc par un homme, sans laisser de trace? Et si de nouveaux voisins, dix ans plus tard, s’installaient dans votre rue, accompagnés d’une adolescente de 14 ans dont les traits vous semblent similaires à ceux de votre fille… comment réagiriez-vous? La plume de Claire Castillon, qui trempe à la fois dans la poésie et le vitriol, dissèque avec une adresse implacable les troubles du manque ainsi que l’étanchéité aléatoire de la réalité face à nos désirs.

Les Cracmonstres
Tom Fletcher et Shane Devries (trad. Eric Betsch), Michel Lafon, 336 p., 26,95$
Ici, ce sont tous les adultes qui, comme par magie, ont disparu. Si la plupart des enfants en profitent alors pour construire des routes entières en trampolines ou pour imaginer d’autres facéties incroyables, la petite Lucy décidera plutôt de mener son enquête… Mais qui aurait cru que ses recherches la mèneraient à découvrir quatre Cracmonstres sous son lit, des monstres qui viennent d’un monde nommé Lossuos et qui puent, pètent et se roulent dans les ordures? Une aventure pleine d’humour et d’inventivité, accompagnée de magnifiques illustrations. Dès 9 ans

Panique au chalet
Élizabeth Turgeon, Héritage, 96 p., 10,95$
L’enseignante de Mila a étrangement disparu, juste avant le départ pour une classe de neige d’une semaine. Au pied levé, un animateur propose de la remplacer et d’accompagner les jeunes dans le chalet loué pour l’occasion. Cependant, comme le lieu est très isolé et que le propriétaire agit d’une bien curieuse façon, les élèves commencent à avoir peur… Ce roman, publié dans la collection « Frissons », est des plus inquiétants, mais il ne bascule jamais dans l’horreur. Dès 9 ans

L’arbre aux fées
B. Michael Radburn (trad. Isabelle Troin), Seuil, 318 p., 42,95$
Crise de somnambulisme et cauchemars assaillent Taylor Bridges depuis que sa fille de 8 ans est décédée. Afin de s’éloigner de sa souffrance, il demande à être muté et devient ainsi l’unique garde forestier d’un grand parc naturel situé en Tasmanie. Au premier anniversaire de décès de sa fille, et à la suite d’un grave épisode de somnambulisme, il apprend la disparition d’une autre fillette du même âge. Chargé de l’enquête, il réalisera que cette petite n’est pas la seule manquant à l’appel… D’ailleurs, parlant de disparitions, quelques clins d’œil à celle du tigre de Tasmanie sont disséminés ici et là dans ce roman policier.

Les rosemonteries
Sébastien Ste-Croix Dubé, Triptyque, 124 p., 18,95$
Ce qui a disparu, dans Les rosemonteries, c’est une certaine pièce d’une machine à bière, une amoureuse ainsi qu’une certaine idée d’une Montréal comme on la connaissait. Dans cette odyssée vouée à l’errance urbaine, on se promène ainsi, le temps d’une nuit, aux côtés d’un microbrasseur de métier également anthropologue amateur. L’homme expérimente le LSD le temps d’une nuit, d’un bar à l’autre, dans l’espoir de retrouver ladite pièce… mais aussi la vérité de l’existence.

La deuxième femme
Louise Mey, Du Masque, 332 p., 34,95$
Ce roman noir possède une trame narrative tendue comme un fil, sur lequel le lecteur marche, délicatement, s’attendant à tout moment à ce que l’éclatement survienne. Le voilà immergé dans les pensées de Sandrine, une femme mal dans sa peau qui rencontrera enfin l’amour : un homme dont la femme a disparu, et que tous croient morte. Sandrine deviendra ainsi cette « deuxième femme », prenant place dans la maison auprès du fils de son nouvel amoureux… jusqu’au jour où la première femme revient. Quelque chose aurait-il échappé au lecteur?

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