Les statistiques permettent de mettre en perspective certaines réalités qu’on tient pour acquises, qu’on ignore ou encore qu’on méconnaît. Nous avons réuni plusieurs données qui, nous le croyons, permettront de vous en apprendre davantage sur les habitudes de lecture, la littératie et l’impact économique de cette activité. Et du lot, quelques petites excentricités, juste pour le plaisir!

Un million
C’est le nombre total de livres qu’a vendu Patrick Senécal en date du 24 août 2017 aux éditions Alire (et dire que ce chiffre exclut les ventes de ses livres chez d’autres éditeurs, en jeunesse comme à l’international!).

1 enfant sur 2
C’est 50 % des jeunes de 6 à 17 ans qui disent lire pour le plaisir, dans une fréquence allant de 1 à 4 jours par semaine. (Source : Enquête de Scholastic Canada)

1 sur 5
C’est le nombre de Québécois, entre 16 et 65 ans, qui éprouvent des difficultés à lire et à utiliser l’écrit dans leur quotidien (littératie de niveau 1 ou moindre). Nous ne rappellerons ainsi jamais assez l’importance de mettre des livres entre les mains des enfants, dès leur plus jeune âge. (Source : Statistique Canada, 2012)

35 %
C’est la part de marché des librairies indépendantes au Québec, plaçant ce réseau au premier rang dans la province. Les chaînes ainsi que les autres détaillants (pharmacie, grandes surfaces, ventes directes des distributeurs et éditeurs, etc.) arrivent derrière.

12 526
C’est le nombre de librairies au Japon. Si le tout paraît imposant, il faut savoir que plus de 420 villes nippones (soit 22 % des municipalités) ne possèdent aucune librairie et que ce nombre représente une diminution de 40 % par rapport au nombre de librairies en 2000, qui s’élevait alors à 21 654.

80
C’est le nombre de livres, en moyenne, que les familles canadiennes possèdent chez elles (118 livres en moyenne pour les foyers de lecteurs réguliers, contre 61 livres pour les foyers de lecteurs occasionnels). (Source : Enquête de Scholastic Canada)

81 250 $
C’est le montant auquel s’est vendu, aux enchères, en septembre dernier un ouvrage de Harry Potter and the Philosopher’s Stone. Il faisait partie des 500 premiers exemplaires qui furent tirés de ce titre (dont 300 avaient été envoyés en bibliothèque).

82 %…
… des Canadiens affirment avoir lu un livre au courant de l’année. Une statistique encourageante! (Source : Booknet Canada)

2 591 000
C’est le nombre d’usagers inscrits à des bibliothèques publiques autonomes, à des bibliothèques affiliées et à la Grande Bibliothèque (Source : Statistique Canada, 2014)

5e place
Selon une étude menée par Booknet Canada, la lecture est la cinquième activité que préfèrent les Canadiens lorsqu’ils n’ont rien à faire, après fureter sur Internet, passer du temps en famille, écouter la télévision et écouter un film.

Papier, numérique ou audio?
90 % des répondants d’une étude de Booknet Canada préfèrent le format papier d’un livre. De tous les sondés, ils sont cependant 48 % à affirmer lire en format numérique. Et le livre audio? Ils sont 26 % à l’écouter.

En 2017, quels outils les Canadiens utilisent-ils pour lire en format numérique?
(Source : Booknet Canada)

  • 38 % tablette
  • 19 % ordinateur
  • 20 % téléphone intelligent
  • 23 % liseuse 

7
C’est le nombre de prix pour lesquels Un certain M. Piekielny signé par François-Henri Désérable (Gallimard) a été en lice : Goncourt, Médicis, Femina, Interallié, Grand Prix du roman de l’Académie française, prix Jean Giono et Renaudot. En fait, de tous les grands prix français, seul le prix Décembre ne l’a pas inclus à sa liste. Ce texte, qui use du prétexte d’une admiration pour l’œuvre de Romain Gary pour aborder la création et les hasards des détours a décidément plu à plus d’un juré. François-Henri Désérable (récompensé notamment pour Évariste et Tu montreras ma tête au peuple) est également un joueur de hockey sur glace. Originaire d’Amiens, en France, il n’a que 30 ans et cumule déjà les succès.

1 % = 32 milliards de dollars
Selon les données de Statistique Canada, lorsque le pourcentage de la population qui possède un bon niveau de littératie augmente de 1 %, cela engendre 2,5 % de plus de productivité pour le pays, de même qu’une hausse du PIB de 1,5 % (traduit par près de 32 milliards de dollars!) annuellement. Dit simplement : plus les gens lisent, plus la société est gagnante.

2 000 000 000
Au Royaume-Uni, les librairies contribuent à l’économie du pays à hauteur de 2 milliards d’euros chaque année, selon une étude du Centre for Economics and Business Research, en plus d’employer 46 000 personnes. Par ailleurs, il faut noter que les librairies paient onze fois plus d’impôts sur les sociétés qu’Amazon, rapporte Livres Hebdo

Lecture avant le dodo : les 6 à 8 ans la réclame!
Selon une grande enquête menée par Scholastic Canada, 61 % des enfants de 0 à 5 ans se font lire une histoire à haute voix de 5 à 7 jours par semaine. Cependant, 58 % des enfants âgés de 6 à 8 ans affirment qu’ils – ce sont majoritairement les garçons qui le disent – aimeraient encore se faire lire un livre à haute voix.

Laisser le choix aux enfants, c’est payant!
94 % des enfants affirment que leurs livres préférés sont ceux qu’ils ont choisis eux-mêmes; 92 % affirment être plus enclins à terminer un livre qu’ils ont eux-mêmes choisi. (Source : Enquête Scholastic Canada)

57 %
Selon le CEFRIO, 57 % des adultes québécois ont fait des achats en ligne en 2016. Les ventes totalisent 8,5 milliards de dollars, en croissance de 6 % par rapport à 2015. L’élan se voit notamment sur le site des libraires indépendants, qui a connu une croissance de 29 % pour les commandes postales et 52 % pour les commandes cueillies en librairie. 

 

Pour ceux que les chiffres intéressent, nous vous invitons à visiter le site, fort bien vulgarisé et imagé, de l’enquête nationale menée par Scholastic Canada sur les habitudes de lecture :

www.scholastic.ca/rapportsurlalecture/

Publicité