Bibliothèque érotique idéale

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Voilà douze titres qui se doivent de figurer dans la bibliothèque de tout amateur de littérature érotique. Loin d’être exhaustive, cette liste propose néanmoins une diversité d’auteurs, d’époques et de styles.

Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos (1782)
Ce roman épistolaire raconte les défis libertins que se lancent le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, deux individus pervers qui séduisent, utilisent et abandonnent leurs conquêtes par jeu.

Les 120 journées de Sodome ou l’école du libertinage, Marquis de Sade (1785)
Écrit en prison, présumément détruit par le feu dans l’incendie de la Bastille, ce livre est un récit de quatre mois d’orgies, un catalogue de perversions sexuelles, une apologie du vice. La quintessence de la littérature sadienne.

La Vénus à la fourrure, Leopold von Sacher-Masoch (1870)
Le masochisme lui doit son nom. L’écrivain autrichien Leopold von Sacher-Masoch décrit dans La Vénus à la fourrure l’histoire d’un homme tellement épris d’une femme qu’il exige qu’elle fasse de lui son esclave.

Les onze mille verges, Guillaume Apollinaire (1907)
«Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens!» Voilà la promesse que fait le prince Mony à la belle Culculine.

L’amant de lady Chatterley, D. H. Lawrence (1928)
Après plus de trente ans de censure, L’amant de lady Chatterley paraît en Angleterre en 1960 dans une version non expurgée. C’est un succès d’édition incroyable: plus de deux millions d’exemplaires sont écoulés dans l’année – soit plus que le nombre de bibles vendues dans le pays!

Tropique du Cancer, Henry Miller (1934)
Publié en 1934 à Paris, ce livre ne sortira qu’en 1961 aux États-Unis, pays d’origine de Miller. Sa publication américaine entraînera des procès pour obscénité. La Cour suprême des États-Unis déclarera le livre non obscène en 1964.

Histoire d’O, Pauline Réage (1954)
Récit de la vie d’une femme, O, qui devient volontairement une esclave sexuelle, Histoire d’O ne devait pas à l’origine être lu par le grand public. L’auteure en avait envoyé chaque chapitre à l’homme dont elle était amoureuse, Jean Paulhan, pour le séduire. Celui-ci la convaincra de publier.

La clef, Junichirô Tanizaki (1956)
Considéré comme l’un des plus grands auteurs japonais, Tanizaki peint dans La clef l’histoire d’un mariage qui bat sérieusement de l’aile. Un professeur de 55 ans et sa femme, de dix ans sa cadette, lisent leurs journaux intimes réciproques, dans lesquels ils racontent leur vie sexuelle.

Crash, J.G. Ballard (1973)
Dans Crash, les personnages sont des fétichistes incapables de ressentir une excitation sexuelle à moins qu’ils soient impliqués dans des accidents de voiture. Le fantasme du personnage principal, le Dr. Vaughan, est de mourir dans une collision frontale avec l’actrice Elizabeth Taylor.

Vénus Erotica, Anaïs Nin (1977)
Une des premières femmes à s’être attaqué à l’écriture de récits érotiques, Anaïs Nin a rédigé la majorité des textes recueillis dans Vénus Erotica dans les années 40 à la demande d’un collectionneur privé.

Nouvelles histoires à faire rougir (t. 2), Marie Gray (Guy-Saint-Jean éditeur)
Ciselée comme de la dentelle fine, l’écriture de Marie Gray donne à la littérature érotique québécoise ses lettres de noblesse roses. Près d’un million de lecteurs se sont déjà laissé séduire!

Les aventures de Minette Accentiévitch, Vladan Matijevic (en français 2007)
Minette a «des jambes longues et fines, des fesses superbes, des parties génitales aussi, bien entendu, ainsi qu’un estomac, un foie… Elle a tout Minette Accentiévitch, même un vide dans la cage thoracique, lequel bat comme une horloge, comme un coeur.»

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