Rentrée 2014 : poésie et théâtre

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Chaque automne, ils sont plusieurs auteurs à jouer du coude pour se tailler une place en librairie, pour se frayer un chemin jusqu’à vous, lecteurs. Cette année, nous vous proposons un tour d’horizon, toutefois loin d’être exhaustif, des têtes d’affiche de la rentrée 2014. Ainsi, sortez votre panier et cueillez dans ce champ de nouveautés vos prochains coups de cœur!

La poésie rend le monde habitable et inspirant. Et comme elle est à consommer sans modération, voici quelques titres à nous mettre sous la dent cet automne. D’abord, Martine Audet qui nous avait charmés l’an dernier avec Des voix stridentes ou rompues revient avec Tête première / dos / contre dos (Le Noroît), tandis que Normand de Bellefeuille nous intrigue avec son titre Le poème est une maison de long séjour. Catalogue affectueux I (Le Noroît). France Théorêt expose la difficulté d’être dans L’été sans erreur (L’Hexagone) et Jean Royer exprime l’absolu de la poésie dans Le poème debout (L’Hexagone).

Les mots construisent le monde dans le recueil Orange sanguine de Laure Morali (Mémoire d’encrier) qui témoigne de l’invisible. Du côté de La Peuplade, Isabelle Gaudet-Labine publie Pangée. « Les peines d’amour sont des mines à ciel ouvert », révèle Rapport de stage en milieu humain de Bertrand Laverdure (Triptyque). Ce recueil original sur la rupture amoureuse illustre la vitesse à laquelle nous vivons, même dans nos relations. Aussi chez Triptyque, l’éditeur Robert Giroux signe Debout sur le côté des choses, un recueil qui traite notamment de la vieillesse et de la mort. Chez David, Compostpartum d’Éric Charlebois explore la naissance et l’enfance, et le recueilLieux provisoires d’Ariane Bessette sonde l’absence.

D’autres plumes à surveiller? Aux Écrits des Forges, Anne Peyrouse, avec Bannières à ciel ouvert et Claude Péloquin, avec Poète en feu de glace, tandis que François Guerrette présente Mes ancêtres reviendront de la guerre aux Poètes de brousse et François Rioux offre Poissons volants (Le Quartanier). Chez L’Interligne, on retrouve Mon univers est un lapsus de Gilles Latour.

Du côté du théâtre, le prolifique Simon Boulerice se démarque avec une nouvelle œuvre sensible aux personnages atypiques, soit Peroxyde (Leméac). Suzanne Lebeau, dramaturge à qui nous devons Le bruit des os qui craquent, propose Chaîne de montage (Leméac). Trois de Mani Soleymanlou (L’instant même) questionne l’identité. L’ouvrage Le théâtre québécois en revue sous la direction de Lucie Robert et Shawn Huffman (PUQ) dresse un portrait du théâtre à travers les critiques, alors que la grande Brigitte Haentjens dévoile dans Un regard qui te fracasse (Boréal) son parcours, ses inspirations et sa vision du théâtre engagé au Québec.

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