Il est peu aisé de ne retenir que dix titres pour créer une bibliothèque de choix en matière de science-fiction sans omettre des titres phares, des titres méconnus, des titres en marges. Mais parce qu'il est tout de même intéressant de se prêter à l'exercice, voici dix titres qui, selon nous, méritent le détour.  

Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, 1864
Embarquez à bord du Nautilus, le sous-marin du capitaine Nemo, pour un tour du monde des profondeurs marines. Au programme, chasse aux trésors engloutis et combats contre des calamars géants! Une bonne introduction à l’œuvre visionnaire de Verne.

 

1984 de George Orwell, 1949
Écrit en 1948, ce livre culte est une critique acerbe de tous les totalitarismes. Dans 1984, les faits et gestes de chacun sont surveillés en permanence par l’œil « bienveillant » de Big Brother. On encourage la population à ne plus penser, car « l’ignorance, c’est la force »! 

 

Fondation, cycle d’Isaac Asimov, 1950
Dans un futur lointain, Hari Seldon prédit grâce à une science nouvelle – la psychohistoire – une ère de barbarie à venir qui durera 30 000 ans. Il décide de créer une fondation pour stocker le savoir de l’humanité et éviter la catastrophe.

 

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, 1953
Des brigades de pompiers pyromanes sont envoyées pour détruire les livres, objets bannis par une société où l’autodafé est vu comme une purification. Le titre du roman n’est pas anodin : 451 degrés Fahrenheit est la température à laquelle le papier brûle. Classique. 

 

Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, 1959
Algernon est le nom d’une petite souris sur laquelle des scientifiques testent un programme pour améliorer l’intelligence. Et ça marche! Ils décident donc d’expérimenter ce traitement sur l’humain… Bouleversant.

 

Dune, cycle de Frank Herbert, 1965
Arrakis, planète désertique et hostile, est le seul endroit où l’on trouve l’Épice, une substance mystérieuse et rarissime qui attise toutes les convoitises. Il est dit, en effet, que celui qui contrôle l’Épice contrôle l’Univers. Pourquoi? À vous de le découvrir. 

 

La Stratégie Ender d’Orson Scott Card, 1985
La race humaine est menacée d’extinction par une race d’extraterrestres insectoïdes. Son seul espoir de salut? De jeunes enfants extrêmement brillants formés à la guerre interstellaire. Ender est le meilleur d’entre eux.

 

Ubik de Philip K. Dick, 1969
Foisonnant, unique, impossible à résumer, Ubik est probablement le chef-d’œuvre de Dick. Visionnaire et halluciné, Ubik fait partie de ces inclassables qui vous emmènent dans un voyage à e autre pareil. Incontournable.

 

Neuromancien de William Gibson, 1984
Roman fondateur du mouvement cyberpunk, Neuromancien a posé les bases d’un monde sombre et hyperconnecté sur les réseaux informatiques. La Matrice lui doit beaucoup.  

 

Le meilleur des mondes de Aldous Huxley, 1932
Au panthéon des dystopies, Le meilleur des mondes trône juste à côté de 1984. Mais quand Orwell imagine une société tyrannique et répressive, Huxley dépeint un futur aseptisé dans lequel les hommes sont créés en laboratoire et maintenus dans un état d’hébétude par une drogue d’état: le Soma. Ce n’est pas tout. Pour empêcher la population de réfléchir aux vrais sujets d’importance, on la noie sous des flots ininterrompus de divertissement… Ça vous rappelle quelque chose? À lire aussi: l’essai Retour au meilleur des mondes, où l’auteur revient, vingt-cinq ans plus tard, sur les idées établies dans son roman.

 
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