Marie Laberge présente son nouveau livre: Sans rien ni personne

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D’abord sur les scènes théâtrales puis dans les pages de ses romans, Marie Laberge règne en souveraine inégalée de la littérature populaire d’ici, pour le plaisir des lecteurs et lectrices à qui elle a donné le «goût du bonheur».

Interview avec un journaliste pressé parce que la rentrée est trop volumineuse et qu’il n’a pas lu le roman.

Intervieweur: Vous savez ce que c’est: peu de temps, peu d’espace… si vous pouviez faire des réponses brèves, ça m’arrangerait. Alors, c’est quoi, ce roman?
Sans rien ni personne est l’aboutissement d’une enquête qui a débuté il y a 35 ans, en 1972, et c’est l’aboutissement d’une envie d’écriture qui remonte à plus loin encore.

Pourquoi écrire un policier?
C’était un défi, un genre littéraire particulier qui me faisait très envie avec ses règles précises. Ça demande à la fois de l’abandon et du contrôle…

En deux mots, c’est quoi, ce meurtre?
C’est un «cold case», une enquête criminelle qui est tombée dans les limbes du système judiciaire, faute de pistes valables.

Le meurtre est celui d’une Française de 22 ans qui avait été tuée à Montréal, après avoir accouché d’un enfant mort-né.

Trente-cinq ans plus tard, le père de cette femme, qui habite Paris, essaie encore désespérément de faire bouger l’administration française afin qu’elle secoue à son tour l’administration de la justice québécoise.

Le Commissaire Patrice Durand se rend donc à Montréal pour prendre l’affaire en main et c’est avec la Québécoise Vicky Barbeau qu’il cherchera et voyagera de Saint-Pierre et Miquelon aux Îles de la Madeleine, à Rimouski… Disons qu’ils n’ont pas les mêmes approches ni les mêmes façons de voir. Deux cultures, deux écoles et même deux langages s’affrontent en essayant de faire équipe.

Et rapidement, je suppose que le tout est couronné de succès?
Est-ce qu’on trouve un coupable? Oui, mais c’est le chemin pour le trouver qui est intéressant. Ce sont les êtres humains quelquefois si peu humains, si retors, si orgueilleux qui sont fascinants à suivre…

Désolé, c’est tout l’espace dont je dispose.

Bibliographie :
Sans rien ni personne, Boréal, 350 p., 26,95$ Parution 9 octobre 2007

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