Jean-François Beauchemin présente son nouveau livre: Quand les pierres se mirent à rêver

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Jusqu’à présent, on connaissait Jean-François Beauchemin comme le romancier à l’écriture qui nous a donné notamment Le Jour des corneilles; voilà que son amour des mots le fait se tourner vers la parole poétique.

Dans ma démarche d’écriture, j’aspire à me rapprocher le plus possible d’un langage qui rende compte à la fois des faits, du songe et du pressentiment, facettes multiples d’une même réalité. La poésie, on le comprendra, n’est donc jamais loin, et le dispute ici toujours à la prose. Mais peut-être ne pourrait-il en être autrement, puisque tous mes écrits plongent au cœur des grandes préoccupations humaines: l’amitié, l’amour, la joie, la souffrance, la mort.

Quand les pierres se mirent à rêver est le fruit d’une réflexion sur la solitude, non seulement vécue comme un état, mais aperçue comme un lieu. Ce lieu bien sûr est intérieur à l’homme, tout entier délimité par cet objet étrange qu’est le corps. Pourtant, il est suggéré dans ces pages que quelque chose dans cette solitude relie le corps au reste du monde, et ainsi ne cesse de le convier à une forme de célébration. Il ne s’agit pas tant ici d’expliquer cela. Ou si on l’explique, ce ne sera jamais qu’au moyen d’une certaine poésie. C’est sans doute ce qui fait de ce petit livre une sorte d’invitation à la rêverie, mais une rêverie jamais séparée de la joie lucide qui la précédait, la déclenchait peut-être.

Bibliographie :
Quand les pierres se mirent à rêver, Jean-François Beauchemin, Le Noroît, 50 p., 18,95$ Parution : 1er novembre

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