Daniel Castillo Durante présente son nouveau livre: Un café dans le Sud

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Québécois d’origine argentine, Daniel Castillo-Durante enseigne au Département des lettres françaises de l’Université d’Ottawa; en plus de ses nombreux essais, on lui doit un premier roman, La Passion des nomades (Prix Trillium 2007).

Paul aurait pu se la couler douce à Montréal, du côté du Plateau Mont-Royal, entre Saint-Denis et la Main, là où les filles acceptent de prendre un café avec un quidam même s’il ne s’est pas rasé depuis une semaine et que ses cheveux, à force de les laisser en liberté, lui donnent un air de pirate. Mais voilà qu’en apprenant la mort de son père à Buenos Aires, il accepte de s’y rendre afin d’honorer la mémoire du défunt. Une fois sur place, on lui fait comprendre que du père ne reste qu’un testament où il est question d’un certain montant d’argent placé dans un coin reculé du pays à son intention. Y aller? Ne pas y aller? Y aller pour le fric ou pour des retrouvailles posthumes avec ce père caché derrière un Sud lointain et peuplé d’embûches? Alors Paul s’aperçoit tout à coup qu’il est en train de suivre à sa manière l’itinéraire de sa mère à lui, Norah Roy, Québécoise dont l’exil en Argentine avait fini par lui coûter la vie. La séduction du Sud, qui est aussi celle du père, va-t-elle s’exercer au détriment cette fois du fils qui peine à se frayer un chemin jusqu’au butin enterré quelque part dans ce vaste pays où les croix seules ont droit à séjourner en paix?

Bibliographie :
Un café dans le Sud, XYZ Éditeur, 288 p., 25$ Parution : 18 octobre

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