8 polars pour découvrir le Québec

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Québec
Vrai ou faux
Chrystine Brouillet (Druide)

Alors que l’attachante détective Maud Graham enquête sur le meurtre de Lydia Francœur, la secrétaire d’une résidence de personnes âgées, elle est également confrontée au vieillissement de ses parents. Pour élucider cette histoire, elle devra démêler les faits parce qu’il semble avoir beaucoup de flou et de détresse dans ce lieu. Encore une fois, l’auteure tire les ficelles avec sensibilité et doigté.

 

Île d’Orléans
Sans terre
Marie-Ève Sévigny (Héliotrope)

Le chalet de la militante écologiste Gabrielle Rochefort est la proie d’un incendie criminel au même moment où cette dernière prend part à une manifestation contre une pétrolière. Puis, le cadavre d’un travailleur saisonnier est retrouvé. Chef, un retraité de la SQ, proche de Gabrielle, enquête même s’il ne croit pas les élucubrations de la militante, qui relie ces sombres événements au gouvernement. Ce polar politique audacieux et enlevant se déroule quelques années devant nous.

 

Les Îles de la Madeleine
On finit toujours par payer
Jean Lemieux (Nomades)

La fille d’un pêcheur, Rosalie Richard, est retrouvée morte dans une étrange mise en scène. À l’aide de ses méthodes bien à lui, le sergent André Surprenant devra jongler avec les secrets des habitants de l’île pour résoudre cette enquête. Un polar trépidant dans un décor isolé, venteux et unique.

 

Montréal, des années 1920
Adieu, mignonne. Red Light (t. 1)
Marie-Ève Bourassa (VLB éditeur)

Une jeune prostituée se fait enlever son bébé; elle demande de l’aide à un ancien policier, un reclus junkie, infirme de guerre, pour le retrouver. Ce roman fascinant, le premier d’une trilogie, qui se déroule dans le quartier du Red Light de Montréal, celui des cabarets, des bordels et de l’alcool de contrebande qui coule à flots, met en scène un enquêteur atypique et des écorchés dans une atmosphère glauque.

 

Lanaudière
Bienvenue à Meurtreville
André Marois (Héliotrope)

Dans le village tranquille de Mandeville, un voleur de cannabis est retrouvé mort. La ville se retrouve alors envahie de policiers et de journalistes. Cela donne l’idée à un homme malveillant de multiplier les cadavres afin d’attirer du monde, de faire parler de Mandeville. Un nouveau genre de tueur en série drôle et original.

 

Cantons-de-l’Est
Le cri du cerf
Johanne Seymour (Libre Expression)

La sergente Kate McDougall, une femme tourmentée, trouve le cadavre d’une fillette sur la berge du lac devant chez elle. Puis, une autre fillette est retrouvée morte. Pour résoudre l’énigme de ce tueur en série, McDougall devra faire face à son douloureux passé. Un personnage intense et touchant, une intrigue captivante et un polar bien ficelé.

 

 

Montréal
La chronique exotique
Laurent Corbec (Québec Amérique)

Le Français Antoine Eyrolles, un procureur, compte profiter de ses vacances à Montréal pour écrire un roman. Si l’inspiration ne vient pas aussi facilement qu’il le croyait, il rencontre néanmoins le journaliste Tao Bilodeau pour le suivre dans son travail avec l’idée de créer un personnage. Ensemble, ils enquêtent sur le meurtre d’une restauratrice. Un premier roman remarquable, drôle et inventif.

 

Joliette
L’autre reflet
Patrick Senécal (Alire)

Michaël Walec enseigne le français aux détenues de l’Établissement Joliette pour femmes et essaie d’écrire un roman noir. Pour améliorer son récit, il s’inspire d’une nouvelle de ses étudiantes, coupable d’un meurtre, sans lui dire. Une étrange relation s’établit entre eux. Le maître de l’horreur signe cette fois un roman noir qui traite, entre autres, de la création littéraire et du milieu du livre.

 
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