Louise Turcot : Nous n’irons plus jouer dans l’île

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À la même époque, l'an dernier, Louise Turcot lançait sa première œuvre de fiction, Un grand fleuve si tranquille, qui racontait comment une fillette vivait un été mouvementé sur une île située à quelques kilomètres de Montréal. La comédienne n'aurait pu rêver meilleur accueil pour son livre ; de partout, les éloges ont fusé. La revoici donc avec la suite des aventures de Lulu : Nous n'irons plus jouer dans l'île (Boréal Jeunesse).

« Trois ans se sont écoulés depuis la fin d’Un grand fleuve…. Lulu a beaucoup changé, elle est maintenant presque une adolescente à la sensibilité à fleur de peau et ses rapports avec sa mère ne sont pas toujours faciles, explique Louise Turcot. On la retrouve le jour du départ pour les grandes vacances à l’île aux Cerises. Lulu a égaré son précieux journal intime où elle avait soigneusement caché la photo de Luc, un garçon qu’elle aime en cachette ! Elle partira pour l’île aux Cerises, le cœur déchiré. Comment passer l’été loin de son nouvel ami ? Mais l’arrivée du cousin américain Gary viendra troubler les cartes et Lulu connaîtra bien malgré elle un nouvel amour. La nouvelle de la mort prochaine de son grand-père Léon assombrira son bonheur, mais elle découvrira que l’entraide et l’amitié sont encore plus fortes que l’amour. (…) En quelques semaines, Lulu franchira une nouvelle étape de sa vie, qui se terminera par la disparition mystérieuse du chien Good Night, qui l’aura aidée à faire le passage entre l’enfance et l’adolescence. »

Roman d’apprentissage de plus de 200 pages, Nous n’irons plus jouer dans l’île traite de deux types d’expériences qui, lorsqu’elles sont vécues pendant l’adolescence, sont d’autant plus sensibles : « L’amour et la mort sont étroitement liés dans mon récit. (…) J’ai voulu montrer aux jeunes qu’ils ne sont pas les seuls à éprouver des sentiments amoureux et que l’amour peut prendre toutes sortes de formes. Le sentiment très fort qui unit Alice et Léon, les grands-parents, ouvrira les yeux de Lulu sur un monde de tendresse qu’elle ne soupçonnait pas. Même Hélène, sa mère, se découvrira bien malgré elle un penchant pour l’oncle Bob, et sera bien surprise d’entendre son cœur battre plus fort. Mais ce qui touchera Lulu plus que tout, c’est l’incroyable force de caractère de sa grand-mère Alice, qui par tous ses petits gestes quotidiens, continue malgré tout de célébrer la vie. La mort fait peur. C’est le lot des petits et des grands. Il faut l’accepter ; la vie est un grand fleuve qui suit son cours, entraînant avec lui ceux qui doivent nous quitter. Il faut apprendre à faire ses adieux et à continuer son petit bonhomme de chemin », commente l’écrivaine. De son propre aveu, Louise Turcot puise de « grandes joies » dans l’écriture romanesque : « J’aurais du mal à imaginer ma vie maintenant sans un projet qui traîne quelque part sur mon bureau ou qui mijote dans ma tête. Je serais très triste de ne plus écrire et même si mon métier de comédienne occupera la majorité de mon temps cette année, je continuerai quand même à prendre des notes, à réfléchir, à écrire malgré tout ! J’éprouve un grand plaisir à concocter des histoires qui, je l’espère, feront découvrir à mes lecteurs des univers qui les amèneront à vivre des émotions comme si c’était vrai. » Reste à découvrir ce qui se passera avec le personnage de Luc, le poète : la comédienne écrira-t-elle un troisième livre ? Tout laisse croire que oui. À suivre !

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