Marguerite Duras sur les planches

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La 14e édition du Carrefour international de théâtre, qui se tiendra du 21 mai au 8 juin à Québec, a de quoi être fière de sa programmation. Cette année encore, on y retrouve des pièces reconnues à l’international, d’autres présentées, voire testées, alors qu’elles sont encore en chantiers, un concours littéraire et le toujours très convoité parcours « Où tu vas quand tu dors en marchant… ». Parmi les pièces qui feront assurément jaser, soulignons L’homme atlantique (et La maladie de la mort), d’après un texte signé Marguerite Duras et mettant en scène Marie-Thérèse Fortin (description de la pièce ci-dessous).

Afin de vous mettre dans l’ambiance de cette pièce, jouée le 7 et le 8 juin prochain, nous vous invitons à lire quelques articles sur l’auteure, mais également sur la comédienne.

– Un texte-hommage à Marguerite Duras, signé par la libraire Sylvianne Blanchette, de la librairie Vaugeois, pour notre rubrique « Ces auteurs qui tiennent la route » :
http://www.lelibraire.org/articles/litterature-etrangere/marguerite-duras-le-pouvoir-du-silence

– Marie-Thérèse Fortin s’est prêtée au jeu du Libraire d’un jour et a discuté de ses lectures avec Stanley Péan :
http://www.lelibraire.org/libraires-dun-jour/marie-therese-fortin-reveler-les-mondes-interieurs

– La chronique de Robert Lévesque, dédiée à Marguerite Duras lors de la parution de son œuvre à la Pléiade :
http://www.lelibraire.org/chroniques/litterature-etrangere/marguerite-duras-tout-entiere-a-sa-pleiade-attachee

 – Et une petite curiosité concernant l’adaptation de l’œuvre de Duras… en jeu vidéo!
http://www.lelibraire.org/actualites/le-monde-du-livre/marguerite-duras-sur-votre-console-de-jeux-video

 

Description de la pièce L’homme atlantique (et La maladie de la mort)
(Texte du Carrefour international de théâtre)

Duras est un mythe. La femme autant que l’auteure, la voix autant que l’écriture. L’œuvre, immense, dans tous les sens du terme, fascine ou agace mais semble imposer sa loi à quiconque tente de l’interpréter. Comment échapper au fameux ton durassien, languide et monocorde, comment rendre à Duras son étonnante vitalité, sa sensualité sulfureuse, son absolue modernité?

C’est le beau défi que Christian Lapointe s’est donné en proposant sa vision de L’homme atlantique et La maladie de la mort. Ces deux courts textes écrits au début des années 80 ont devancé bien des littératures actuelles sur le plan des procédés narratifs, entremêlant le réel et la fiction, révélant le processus de création d’une œuvre, mettant en jeu sa fabrication en direct, le « on the spot attempt ».

Sur le plateau, dans un premier temps, une réalisatrice (Marie-Thérèse Fortin), épaulée par une équipe de tournage, improvise un film avec une actrice (Anne-Marie Cadieux) et un acteur (Jean Alibert). Il est question d’un homme qui a loué les services d’une femme pour « essayer ça, essayer l’amour ». Ils ne quittent pas la chambre pendant plusieurs jours. Dehors, il y a la mer. Dans un deuxième temps, le film réalisé est présenté au public.

Deux de nos plus grandes comédiennes, un comédien français chevronné, révélé au public québécois par les pièces de Wajdi Mouawad, un metteur en scène visionnaire qui n’a pas froid aux yeux, une équipe de concepteurs surdoués … la petite musique de Duras va rocker!

Vendredi 7, samedi 8 juin (tous à 21 h)
Grand Théâtre de Québec
Salle Octave-Crémazie

Crédits photo : Sylvio Arriola

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